Influences (n. fem. pluriel)
  1. Fluide provenant des astres et agissant sur la destinée humaine.
  2. Action exercée sur quelqu’un.
  3. Action exercée sur quelque chose.

Les Influences

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#Algérie #El Watan #Médias #Nouakchott Info

Abou El Maâli, accusé de réception du terrorisme sahélien

Publié le 23 janvier 2013 par

Le journaliste mauritanien de l’ Agence Nouakchott d’informations (Ani) est accusé par l’Algérie de connivence avec les narco-djihadistes du Sahel

influenceurs_250.gifMédias. Lundi 20 janvier, dans un article titré « Le canal privilégié de la propagande terroriste », le quotidien algérien El Watan est allé à la roquette contre le quartier général de l’agence de presse mauritanienne Ani (Agence Nouakchott d’informations) et la petite nouvelle Radio Nouakchott, contrôlées par Mohamed Mahmoud Ould Aboumaali. Ce ne sont pas des contributions intéressantes sur l’utilisation des sacs plastique en Mauritanie ou sur l’aménagement du territoire qui ont fait tiquer les Algériens à la lecture du site de Nouakchott, mais le suivi assidu de la prise d’otages dans le complexe gazier d’In Amenas. Extrait :  » Nouakchott Info est une agence de presse mauritanienne bien particulière. Elle s’est distinguée depuis la prise d’otages d’In Amenas en se donnant la primeur de traiter des informations de première main servies sur un plateau d’argent par les différents porte-paroles des groupes terroristes impliqués. Mais seulement, les informations que Nouakchott Info a eu à donner n’étaient pas toujours vraies, tant son objectif était de relayer la propagande des terroristes; une véritable entreprise de désinfomation, d’abord sur l’attaque elle-même, ensuite sur l’assaut salutaire donné par les forces spéciales de l’Armée nationale populaire. »

 » Les informations que Nouakchott Info a eu à donner n’étaient pas toujours vraies, tant son objectif était de relayer la propagande des terroristes; une véritable entreprise de désinfomation  » (El Watan)

Dans le collimateur du rédacteur algérien, le journaliste de l’agence et correspondant local de la chaîne qatarie Al Jazeera, Abou El Maâli. Celui-ci est accusé de « flirter avec la mouvance » des groupes salafistes et djihadistes depuis des années. Toujours selon les accusations d‘El Watan, l’enquêteur bénéficierait de bonnes informations grâce à un parent pro-djihadiste d’un autre journaliste de l’Ani, actif dans le groupe même de Mokhtar Belmoktar alias « Le Borgne » ou « Mister Marlboro ». Ce journalisme de simple réception et non de vérification et de distance, Abou El Maâli l’a contesté à son tour.
Ce sont les agences mauritaniennes bilingues (arabe et français), l’Ani et Sahara Médias, qui se trouvent en première ligne dans la région pour ce qui concerne l’actualité et les contacts avec cette nébuleuse de groupes et sous-groupes terroristes.L’Ani a riposté par une tribune savoureusement mordante vis-à-vis de son confrère, insistant sur les informations distillées dans les « règles de l’art ». : « Pourquoi nous reproche t-on de diffuser des informations à chaud au moment même où des chaînes comme Al-Jazeera, France 24, Radio France Internationale, les diffusent et font parler, Abou Al-Bara, le porte-parole des terroristes (…) et, plus grave, des otages que l’on sait tous sous la menace de mort. » Et de critiquer le bataillon de chaînes satellitaires, de radios et de sites électroniques qui « se tuent à trouver, à tout prix, des informations inédites pour ne pas être sous-informés, et qui, vous pouvez nous croire, nous ont contacté et offert de nous acheter, en vain, des informations fiables, des photos, des vidéos, des enregistrements sonores pour accompagner l’évènement. »

 » Pourquoi nous reproche t-on de diffuser des informations à chaud au moment même où des chaînes comme Al-Jazeera, France 24, Radio France Internationale, les diffusent et font parler  » ( Ani)

Scoop pour l’édification du public et la bonne rentabilité du marché de l’information, ou syndrome de Stockholm de journalistes « embedded » par leurs sources ? En Mauritanie, comme partout ailleurs, les mêmes lancinantes questions se posent aux médias, surtout les plus réactifs, audiovisuels et numériques, face au terrorisme aguerri à la communication de leur entreprise.

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