Influences (n. fem. pluriel)
  1. Fluide provenant des astres et agissant sur la destinée humaine.
  2. Action exercée sur quelqu’un.
  3. Action exercée sur quelque chose.

Les Influences

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Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre

Publié le 1 janvier 2010 par

Ce psychiatre des hôpitaux de Paris a écrit la biographie pathologique du révolutionnaire.

Bio-express. Jean Artarit. Psychiatre et psychanalyste, il est également l'auteur d'articles sur le clergé vendéen. Deux biographies :   Dominique Dillon. Curé, Vendéen et révolutionnaire, et Clemenceau le Vendéen (CVRH). Sa biographie de
Bio-express. Jean Artarit. Psychiatre et psychanalyste, il est également l’auteur d’articles sur le clergé vendéen. Deux biographies : Dominique Dillon. Curé, Vendéen et révolutionnaire, et Clemenceau le Vendéen (CVRH). Sa biographie de
«  Je suis vendéen d’origine, donc forcément ça a joué à plein dans mon envie d’écrire une biographie de Robespierre  » explique le psychiatre Jean Artarit. Publié en 2003 aux Editions de La Table Ronde, dans une quasi-indifférence, les éditions du CNRS viennent de remettre à l’honneur cet ouvrage sombre, excitant et fatalement controversé. On croyait Maximilien Robespierre (1758-1794) mort et enterré sous la chaux vive des passions françaises, il n’en est rien.
Dernier épisode en date, la passe d’armes en octobre 2009 au Conseil de Paris.

Faut-t-il baptiser une nouvelle rue de la capitale du nom de Robespierre (qui a déjà droit à sa station de métro) ? Le maire, une partie des conseillers de gauche et des Verts et toute l’UMP ont repoussé cette proposition défendue mordicus par Georges Sarre, Michel Charzat et quelques élus écologistes. Sur son site, le Club des jacobins a salué la tentative de réhabilitation robespierriste. On croyait Robespierre dépassionné au XXIe siècle. Certes, la vénérable société d’études robespierristes de la Sorbonne (reconnue d’utilité publique depuis 1935) a fêté ses 100 ans en 2006. Mais les derniers grands combats de réhabilitation par des historiens robespierristes remontent aux commémorations de la Révolution en 1989.

Après Robespierre, Pol Pot

Effigie de Robespierre
Effigie de Robespierre
Pourquoi au XXIe siècle, la figure de Robespierre suscite t-elle autant de polémiques ? Arguments de Jean Artarit: «  Je crois que la grande raison est qu’il n’y a pas eu de procès du grand homme. Il a été mis hors-la-loi et exécuté. Par conséquent, il est devenu le révolutionnaire martyr qui permet encore toutes les espérances et comme dirait Freud, «  l’avenir des illusions  ». Voila pourquoi il se trouve encore des intellectuels et des politiques pour revendiquer, entre naïveté et perversité, son héritage et vouloir baptiser une rue à son nom.  » Le psychanalyste estime avoir été aux meilleures sources personnelles et témoignages pour éclaircir la personnalité de L’Incorruptible. Verdict : « Sa structure psychique relève d’une pathologie mélancolique de grand narcissisme qui l’aura menée jusqu’au suicide, car ne pouvant plus se tenir, il a pris une conduite suicidaire.

Une psychohistoire de Robespierre suffit-elle à expliquer à elle toute seule la révolution, et la séquence de la Terreur ? « L’histoire de la révolution française a été fossilisée par les universitaires robespierristes. Or, je pense, même si c’est passé de mode, que l’étude des ressorts psychologiques et des profils psychiatriques constitue un élément aussi important et dynamique en histoire que le cours du blé, le contexte social ou la météorologie. »

Pour l’auteur, le fantôme de la révolution française n’est pas près de se dissiper. « Que l’on ne se fasse pas d’illusion, les «  robespierrots  » sont près à ressortir demain matin, affirme Jean Artarit. Il y a dix ans, visitant Angkor, mon guide, un ancien Khmer rouge, m’a dit : «  Le Cambodge, c’est la faute à Robespierre  »… Je suis d’ailleurs en train de réaliser la biographie psychanalytique de Pol Pot.  »

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7 commentaires sur “Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre

  1. Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre
    et heureusement il n’a pas eu de descendance(biologique)!!Qu’en fut-il de la nature de sa relation avec St-Just,le bel Archange de la Terreur ,jaloux du beau Camille Desmoulins ,son rival???(et ancien condisciple de Robespierre…)eh,eh …

  2. Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre
    (à transmettre si possible). Salut Artarit, par dessus le demi-siècle passé depuis nos jubilatoires rencontres politiques festives et voyageuses, je suis heureux de te croiser. Je retrouve au lu de ces résumés un esprit vaillant et incisif se moquant des modes et suis heureux de voir que ta double culture ‘vendéenne », comme la mienne d’ailleurs, (nous avons chacun en nous un bleu et un blanc) l’a emporté dans un savoir d’ambivalence et néanmoins de lucidité (Une guerre civile çà suffit. Il faut savoir reconnaître les fous à temps avant de leur abandonner le pouvoir). Nos anciennes et juvéniles complaisances pour une révolution sans ambivalence n’ont ainsi pas nui à une position résolument antitotalitaire élargie qui était te concernant, et alors plus que moi, déjà présente dans ton antistalinisme.

  3. Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre
    Ce court extrait de texte joue peut être en défaveur du livre. Car il montre que l’auteur commet une grave erreur épistémoligique : dissoudre la nouveauté politique par l’autorité d’un diagnostic psy. En langage courant, cest ce que l’on appelle du comérage. Il ne peut en être ainsi pour ce livre. car, s’il fallait se débarrasser de tous ce que les « fous » ont produit (en science, en philosophie, en art, etc..), que resterait-il dans la culture ? la Critique doit porter sur l’analyse de l’oeuvre. Freud lui-même relevait la prétention (et son échec) de la psychanalyse de l’art. toujours est-il, l’auteur devrait reprendre ce texte publicitaire afin de montrer que son analyse est sérieuse et ne relève pas d’une nostalgie de chouan. défendez vous monsieur Artarit, ne laissez d’autres suggerer que vous psychanalyser les morts et de surcroît que votre analyse se fonde sur la logique de l’inconscient.

    1. Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre
      Qu’il est agréable et rassurant de voir des personalités reconnues telles que Jean Artarit mettre leur sagacité et leur savoir-faire au service de la vérité qui est si complexe. Il est trés courageux de sa part de pouvoir à contre-courant afficher ses idées et le résultat de sa recherche malgré les idées toutes faites et tant de fois répétées. Peut-on en effet sans refléchir prendre conscience que notre grand homme de la révolution est un pur et un dur : dur au point de regarder couler le sang de son peuple (un peu mêlé mais si peu, si on fait le décompte des morts et des procès de Fouqué-Tinville, avec celui des aristos et des prêtres tous des « fanatiques » c’est si évident) jusqu’à ce qu’il passe lui aussi à la guillotine avec ses amis victime de… de quoi au fait : de son passé, de son intrangigeance, de sa folie peut-être? Le public ignore il me semble que l’on peut être un homme célèbre et avoir quelques traits psychologiques bien connus.

  4. Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre
    Monsieur Artarit,Bien que le cours du blé, le contexte social, etc. ne soient pas plus importants à vos yeux que les ressorts psychologiques qui découlent sans doute, pour vous, de dieu le père, je vous ferais remarquer qu’en ce qui concerne l’entretien de la mémoire de Maximilien à Paris, la géographie a quelque intérêt: ainsi, la station de métro que vous citez est sur Montreuil, pas sur le territoire de la capitale. Son nom a été donné avant la guerre sur la proposition de Jacques Duclos. Mais réflexion faite ce n’était pas plus mal: Robespierre se trouvait ainsi avec les siens et non dans un quartier (Rue St-Honoré) où des femmes richement parées, revenues en France dans les fougons de l’Etranger, l’avaient, le 10 thermidor, accompagné à la mort de leurs indécentes et hystériques vociférations.(Cf Stéfan-Pol)

  5. Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre
    On plaint les malades qui tombent dans les pattes à ce zozo.

    Avant de s’occuper de donner ou de refuser des rues à Robespierre (parallèle à la rue Bonaparte ou perpendiculaire à la rue Lafayette peut-être ?) les hôpitaux de la Ville de Paris feraient mieux de commencer par ne pas engager des malades pour soigner leurs concitoyens.

    Ce serait un bon début : chacun chez soi, que les vaches, etc. Les historiens à leur affaire et les Diafoirus à leurs clystères.

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