La Dernière séance : Marilyn, Fritz Lang et Fragonard
Publié le 5 juillet 2014 par Les Influences
Cultural Studies. Tout le monde a cru voir cette scène de Marilyn, toute robe soulevée au-dessus d’une bouche de métro, dans Sept ans de réflexion. Or ce n’est pas le film, mais l’affiche et les photos de plateau qui la montrent. Depuis 30 ans, Marc Gauchée enquête sur ce mythe culturel, et ses nombreux détournements.
Dans son livre, Marc Gauchée donne à penser, sur son blog, il donne à voir.
1983/ La Dernière séance devant ma télévision
« Les photographes qui vont faire la postérité de la scène sont présents : Elliott Erwitt, George Barris, George Zimbel, Bruno Bernard et, bien sûr, Sam Shaw » (p18).
« Une réplique de Monroe de 15 mètres de haut fut érigée sur la façade du Loew’s State Theatre » (p20).
« Les affiches de Sept ans de réflexion puisent quasiment toute leur inspiration dans la scène du métro » (p20).
« Il s’agit des Heureux hasards de l’escarpolette de Jean-Honoré Fragonard. Un jeune homme regarde sous les jupes d’une jeune femme poussée par un non moins jeune abbé » (p20).
« Oui, Monroe sur la bouche de métro était bien comme La Naissance de Vénus, même chevelure claire, même jeu de dévoilement maîtrisé du corps, même mouvement créé par un souffle » (p21).
« C’était une déesse bienfaisante, l’exacte opposée de Maria dans Métropolis de Fritz Lang » (p21).