Les Escales, la littérature étrangère à bon port
Publié le 25 décembre 2011 par Les Influences
Une nouvelle maison d’édition, Les Escales, espère s’imposer dès janvier avec des romans étrangers qui ont impressionné leur public
Parmi les truffes qu’elle déterra pour les éditions Belfond, Véronique Cardi publia un best-seller suédois ( + de 200 000 exemplaires), L’Art d’être bon écrit par Stefan Einhorn, un cancérologue.
A partir du 12 janvier 2012, ce sera un premier roman anglais mais pas n’importe lequel : Là est la danse, signé Amy Sackville, a été finaliste de l’Orange Prize, et a remporté le prix John Llewelyn Rhys Prize. Une romancière qui a fait délirer de fièvre The New York Times : « Amy Sackville manie le langage comme une baguette magique. » L’éditrice qui a également travaillé pour First fait désormais cavalière seule dans une nouvelle filiale de la maison, ou plutôt navigatrice sur la littérature étrangère. Sa filiale se nomme Les Escales, et prévoit, à partir de janvier, une quinzaine de haltes plaisantes cette année. Cette maison privilégie la grande fresque, celle des espaces ou des destins d’une part, et le genre noir, d’autre part.
Les escales risquent d’être longues
Sur cette ligne, le premier semestre des Escales devrait être fourni : sont annoncés La ville rouge, de Paolo Roversi (« une écriture calibre 9« , selon La Repubblica), Frida K., de Grégorio Léon, un polar mexicain autour de la figure de Frida Kahlo, ou encore Seul l’avenir le dira, de l’Anglais Jeffrey Archer. Quant aux romans de grand souffle, sont attendus en mai, L’Ile des oubliés, de Victoria Hislop (consacré par The Times parmi les 100 livres de la décennie et vendu à plus de deux millions d’exemplaires), ainsi qu’en septembre, l’intriguant Le Temps de la lumière, un roman monumental de l’Allemand Eugen Ruge (Prix du livre allemand 2011).
On pourra mesurer si la critique internationale n’a pas survolé, mais les escales littéraires risquent d’être longues.