Influences (n. fem. pluriel)
  1. Fluide provenant des astres et agissant sur la destinée humaine.
  2. Action exercée sur quelqu’un.
  3. Action exercée sur quelque chose.

Les Influences

Filtré pour vous : L'actualité politique et intellectuelle

#Culture #Gilles Deleuze #Jacques Serrano #Semaine de la pop philosophie

Vous reprendrez bien un peu de pop philosophie ?

Publié le 22 septembre 2013 par

Ce champ philosophique des objets culturels contemporains, théorisé par Gilles Deleuze, connait un véritable engouement

veille.gif 

Culture. Jeudi 26 septembre à 19h, le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris propose une réunion sur le thème de  » la place de la pop culture dans la philosophie aujourd’hui », avec les Belges Martin Legros, rédacteur de Philosophie Magazine, Laurent de Sutter, philosophe et directeur de collection aux PUF, Pierre Vanderstappen,conseiller littéraire au Centre Wallonie Bruxelles à Paris et Robert Maggiori, critique de Libération. La place en question ressemble de plus en plus au dernier parking où l’on cause avec ferveur.

« Un monde de jeux vidéos et de films blockbuster, de romans best-sellers et de gadgets électroniques, de consommation effrénée et d’angoisses psychologiques »

 » Nous revenons de loin, explique Laurent de Sutter. Depuis toujours, la pensée n’a cessé de se donner pour objet le monde qui l’entourait. Mais, au moment de la Réaction des années 1980, cette connexion avec le monde environnant et la culture qui était la sienne s’est perdue. Pendant vingt ans, la pensée ne s’est plus intéressée qu’aux «  grandes  » questions et aux «  grands  » auteurs – comme s’il n’y avait d’intéressant que ce qui se présentait à nous sous la forme du monument. »

Gilles Deleuze avait essayé de transmettre ce goût pour les objets culturels contemporains à examiner avec la lentille philosophique. Et puis, les nouvelles générations se sont mises à regarder le monde que bouchaient totems et cénotaphes:  » un monde de jeux vidéos et de films blockbuster, de romans best-sellers et de gadgets électroniques, de consommation effrénée et d’angoisses psychologiques, de trading à haute fréquence et de prothèses numériques. Ce monde est le nôtre. Prétendre le penser, aujourd’hui, doit donc passer par ces objets, étranges et ordinaires, biscornus et limpides, médiocres et sublimes, beau et jetables, qui le peuplent. » vibre Laurent de Sutter, qui se défend par ailleurs de faire de la philosophie discount et démago, scotchée aux industries culturelles.  » Il s’agit au contraire de retrouver ce qui a toujours fait son intérêt et sa puissance : son sens du présent » défend-il encore.

La Belgique cette année réplique en octobre la semaine de pop philosophie lancée par Jacques Serrano il y a cinq ans à Marseille, avec affluence et bonheur croissants.

Je m'abonne ! Partage Twitter Partage Facebook Imprimer

Laisser un commentaire

Ce site web utilise ses propres cookies et ceux de tiers pour son bon fonctionnement et à des fins d analyse. En cliquant sur le bouton Accepter, vous acceptez l utilisation de ces technologies et le traitement de vos données à ces fins. Vous pouvez consulter notre politique en matière de cookies.   
Privacidad