Influences (n. fem. pluriel)
  1. Fluide provenant des astres et agissant sur la destinée humaine.
  2. Action exercée sur quelqu’un.
  3. Action exercée sur quelque chose.

Les Influences

Filtré pour vous : L'actualité politique et intellectuelle

#Antoine Gallimard #Béatrice Duval #Culture #Editions Denoël #Olivier Rubinstein

Une femme à la tête des éditions Denoël

Publié le 30 août 2011 par

Antoine Gallimard a tranché : à la tête de sa filiale Denoël, il vient de nommer Béatrice Duval. Elle remplace Olivier Rubinstein, directeur de l’Institut français de Tel-Aviv à partir du 1er septembre.

Le mail de la maison mère s’est affiché sur les écrans des collaborateurs de la filiale Denoël, ce mardi en fin de mâtinée : en remplacement d’Olivier Rubinstein qui vient de quitter le monde de l’édition pour celui du soft power diplomatique, au titre de directeur de l’Institut français de Tel Aviv (Israël), Antoine Gallimard annonce l’arrivée de Béatrice Duval. Sa nomination met un terme rapide aux atermoiements et aux spéculations de l’été. Selon certains analystes, y compris chez Gallimard, Denoël était en passe de devenir une simple marque du groupe. Antoine Gallimard semble rouvrir un ballon d’oxygène.

Editrice d’Harlan Coben et du Diable s’habille en Prada

Actuellement, directrice adjointe du domaine étranger des Presses de la Cité, Béatrice Duval occupera la direction-gérance de la petite maison de la rue du Cherche-Midi, courant octobre.

Le profil de Béatrice Duval semble indiquer une réorientation de la politique éditoriale, notamment celui des romans, d’une maison qui jusqu’alors avait du mal à exister dans l’ombre gloutonne, si ce n’est asphyxiante pour son identité, de Gallimard. Si le secteur non-fiction qui représente 50% du chiffre d’affaires ne semble pas pour l’instant remodelé, le mail officiel annonce sans plus de précision « un redéploiement » du secteur romanesque. Ancienne directrice du Fleuve noir, heureuse éditrice du Diable s’habille en Prada et d’Harlan Coben, Béatrice Duval conduira t-elle une maison qui s’était distinguée ces dernières années par son goût du débat, ses prises de position néo-conservatrices, des documents de référence et des auteurs d’une certaine tenue, vers des territoires plus populaires et surtout plus distinctifs de la rue Gallimard ? Quoi qu’ il en soit l’ère Rubinstein semble définitivement close.

Je m'abonne ! Partage Twitter Partage Facebook Imprimer

Laisser un commentaire

Ce site web utilise ses propres cookies et ceux de tiers pour son bon fonctionnement et à des fins d analyse. En cliquant sur le bouton Accepter, vous acceptez l utilisation de ces technologies et le traitement de vos données à ces fins. Vous pouvez consulter notre politique en matière de cookies.   
Privacidad