7 février 1962 : André Malraux échappe à un attentat
Publié le 7 février 2012 par Les Influences
Une petite fille est victime de l’explosion et sa photo publiée par Paris-Match retourne l’opinion
Le ministre de la culture André Malraux réside au 1er et au 2ème étage d’un pavillon à Boulogne. Le rez-de-chaussée est occupé par les propriétaires qui souhaiteraient récupérer la propriété, depuis l’automne 1961. Pour l’écrivain-ministre, il n’est pas question d’être délogé tant qu’il sera en fonction. Il a même indiqué qu’il la ferait perquisitionner par l’armée, s’il le fallait. Monsieur Malraux bénéficie également de domestiques: valet de chambre, femme de ménage, chauffeur.
Mais le 7 février 1962, la résidence d’André Malraux, absent des lieux, est plastiquée par l’OAS. Drame : Delphine Renard, la fillette des propriétaires, âgée de 4 ans, est gravement atteinte par des éclats de vitres et y perdra un oeil.
Ce même jour, rue Bonaparte à Paris, et pour la deuxième fois, l’appartement de Jean-Paul Sartre est plastiqué.
Le lendemain se déroule une importante manifestation anti-OAS qui sera réprimée. Cinq morts. Charonne pour mémoire.
Mais c’est la photo ensanglantée de Delphine Renard publiée dans Paris Match qui fait basculer l’opinion, et lui fait désapprouver le terrorisme de l’OAS.
Un commentaire sur “7 février 1962 : André Malraux échappe à un attentat”
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7 février 1962 : André Malraux échappe à un attentat
Bonsoir,désolé mais au métro Charonne 9 morts pas 5,à bientôt