Influences (n. fem. pluriel)
  1. Fluide provenant des astres et agissant sur la destinée humaine.
  2. Action exercée sur quelqu’un.
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Les Influences

Filtré pour vous : L'actualité politique et intellectuelle

#Alain de Libera #Fernand Braudel #Islam #Sylvain Gougenheim

La croisade universitaire anti-Gougenheim continue

Publié le 31 août 2009 par

Les éditions Fayard publient un livre collectif qui entend répondre point par point au livre-scandale « Aristote au Mont-Saint-Michel » de l’historien Sylvain Gougenheim, taxé d' »islamophobie savante ». Dans la foulée, ces auteurs s’en prennent à d’autres chercheurs, comme Fernand Braudel. Pourquoi tant de haine ?

Foire d'empoigne chez les médiécistes (Darius pour l'Agence Idea)
Foire d’empoigne chez les médiécistes (Darius pour l’Agence Idea)
Ouvrons les guillemets : « La peur des Arabes et de l’islam est entrée dans la science. On règle à présent ses comptes avec l’Islam en se disant sans «  dette  » : «  nous  » serions donc supposés ne rien devoir, ou presque, au savoir arabo-musulman. L’Occident est chrétien, proclame-t-on, et aussi pur que possible.

Ce livre a plusieurs «  affaires  » récentes pour causes occasionnelles. Occasionnelles, parce que les auteurs, savants indignés par des contre-vérités trop massives ou trop symptomatiques, s’appuient sur ces débats pour remettre à plat le dossier de la transmission arabe du savoir grec vers l’Occident médiéval. Occasionnelles, parce que les différentes contributions cherchent à cerner la spécificité d’un moment, le nôtre, où c’est aussi dans le savoir que les Arabes sont désormais devenus gênants. »

Il est donc question ici des sciences et de la philosophie arabo-islamiques, des enjeux idéologiques liés à l’étude de la langue arabe, de ce que «  latin  » et «  grec  » veulent dire au Moyen Age et à la Renaissance, de la place du judaïsme et de Byzance dans la transmission des savoirs vers l’Europe occidentale, du nouveau catholicisme de Benoît XVI, de l’idée de «  civilisation  » chez les historiens après Braudel, des nouveaux modes de validation des savoirs à l’époque d’Internet, ou de la manière dont on enseigne aujourd’hui l’histoire de l’Islam dans les lycées et collèges. Il est question dans ce livre des métamorphoses de l’islamophobie. Pour en venir à une vue plus juste, y compris historiquement, de ce que nous sommes : des Grecs, bien sûr, mais des Arabes aussi, entre autres. »

Ainsi promet le prière d’insérer de l’ouvrage collectif intitulé « Les Grecs, les Arabes et nous », sous titré: « l’Islamophobie savante », à paraitre aux éditions Fayard le 9 septembre (IDEE A JOUR y reviendra en détail). On pourrait se réjouir qu’enfin un livre fasse l’effort de répondre à la controverse d’un autre ouvrage, celui de l’historien Sylvain Gougenheim, « Aristote au Mont-Saint-Michel » (Seuil, 2008) qui fit particulièrement scandale dans le microcosme islamologique.

Au Moyen Âge, le savoir grec n’aurait pas été transmis à l’Occident par les Arabes mais par les chrétiens d’Orient. C’est l’hypothèse, pas vraiment neuve, de l’historien Sylvain Gouguenheim qui a subit les foudres d’une partie des médiévistes français, et une pétition d’enseignants-chercheurs et de normaliens émanant de l’École normale supérieure de Lyon, et suggérant des sanctions pour leur collègue.

Fernand Braudel dans le camp islamophobe

Alain de Libera, directeur d’études à l’EPHE (Ecole pratique des hautes-études) et professeur à l’université de Genève, dont les travaux sont remis en question dans la préface du livre de Sylvain Gougheinheim, dirige le contre-livre avec trois autres pointures, Philippe Büttgen, chargé de recherche au CNRS (Laboratoire d’études sur les monothéismes), Marwan Rashed, professeur à l’ENS et Irène Rosier-Catach, directrice de recherche au CNRS (Laboratoire d’histoire des théories linguistiques, Paris) et directrice d’études à l’EPHE. Mais il semblerait que parmi la dizaine d’ auteurs mobilisés, certains aient débordé le projet. Le service juridique de Fayard aura du équarrir quelques insultes et calomnies.

Dans les épreuves non corrigées, de doctes universitaires se repaissent d’insultes pathologiques, « d’islamophobes savants », voire de « négationnistes », le mot est lâché. Sylvain Gougenheim n’est pas le seul à être du méchant complot intellectuel. Sont également fusillés Dominique et Marie-Thérèse Urvoy, Rémi Brague et last but not least, Fernand Braudel, sorte de théoricien noir du choc des civilisations.

Qui, dans la presse et hors des médiévistes, connaissait Sylvain Gouguenheim ? Voilà un historien sérieux, normalien, conservateur certes mais spécialiste des mystiques rhénans, connu pour la qualité de son travail, notamment sur les chevaliers teutoniques, et de son enseignement à l’École normale supérieure (ENS) de Lyon.

Ce chercheur laborieux est sorti de l’ombre en 2008, par le scandale avec un livre au titre apparemment curieux et qui était destiné à la confidentialité des ventes : « Aristote au mont-Saint-Michel » (Seuil). Dans ce travail érudit consacré aux «  racines grecques de l’Europe chrétienne  », Sylvain Gouguenheim remet en cause le fait que l’Occident médiéval aurait retrouvé la culture grecque au travers des traductions arabes. La théorie aurait pu passer inaperçue, si l’auteur ne s’en était pris dès la première ligne à un médiéviste réputé, auteur aux mêmes éditions du Seuil d’études importantes sur la philosophie médiévale : Alain de Libera.

Au début de son introduction, il le cite pour le contester. Une bonne vraie dispute : «  Que les “Arabes” aient joué un rôle déterminant dans la formation de l’identité culturelle de l’Europe est une chose qu’il n’est pas possible de discuter, à moins de nier l’évidence.  » Et tout de suite, la réponse. «  C’est cette évidence que je crois pourtant possible de discuter, notamment en raison de l’ambiguïté du mot “Arabes” – que révèle d’ailleurs l’emploi de guillemets par l’auteur.  »

Sylvain Gouguenheim est bien conscient du levier sur lequel il appuie. «  Les enjeux, on le devine, ne sont pas minces en ce début de XXIe siècle.  » Belle litote en effet si l’on considère le tollé, savamment orchestré, contre le livre. Un chahut qui relève plus du règlement de compte universitaire que de la saine discussion intellectuelle.

Car l’historien, même s’il est conscient de la provocation, avance des éléments en faveur de sa thèse. Pour appuyer sa démonstration, Sylvain Gouguenheim en appelle à Jacques de Venise, un moine mort vers 1150 à qui l’on doit ces traductions. «  La vague de traductions de l’œuvre d’Aristote, effectuées directement à partir des textes grecs à l’abbaye du Mont-Saint-Michel, cinquante ans avant que ne démarrent en Espagne, à Saragosse ou à Tolède, les traductions réalisées d’après les versions arabes de ces mêmes textes.  »

Dans la diffusion de ce savoir grec qui passe rappelons-le par une poignée d’individus, Sylvain Gouguenheim veut redonner du poids à la diaspora chrétienne orientale. «  Paradoxalement, l’Islam a d’abord transmis la culture grecque à l’Occident en provoquant l’exil de ceux qui refusaient sa domination. Mais cette fuite n’aurait guère eu de conséquence si les Grecs de Byzance n’avaient pris le relais de la culture antique et si les élites occidentales ne s’y étaient pas intéressées. Les émetteurs rencontrèrent leurs récepteurs.  »
La thèse qui conteste la transmission arabe du savoir antique n’est pas nouvelle. Pourquoi tant de haine ?

Une dérive droitière

Au mois d’avril, l’ouvrage connaît pourtant une bonne réception, avec la critique de Roger Pol-Droit dans Le Monde des livres. Il a également le droit au satisfecit du Figaro. Mais la mayonnaise de ce qui va être définitivement l’affaire Gouguenheim prend de manière spectaculaire lorsqu’une quarantaine d’historiens et de philosophes des sciences, conduites par Hélène Bellosta, directrice de recherche au Centre d’histoire des sciences et des philosophies arabes et médiévales (CNRS), publient une réponse collective, et argumentée, dans Le Monde des livres du 24 avril. Le médiéviste de l’ENS-Lyon est accusé de «  refaire l’histoire des savoirs  ». Le lendemain, Sylvain Gouguenheim répond dans le même journal qu’on lui «  prête des intentions qu’il n’a pas.  »

Le 30, ce sont 56 historiens européens qui, dans Libération, prennent le relais, et affirment que «  oui, l’Occident chrétien est redevable au monde islamique  ».

Arguments : «  L’ouvrage va ainsi à contre-courant de la recherche contemporaine, qui s’est efforcée de parler de translatio studiorum et de mettre en avant la diversité des traductions, des échanges, des pensées, des disciplines, des langues. S’appuyant sur de prétendues découvertes, connues depuis longtemps, ou fausses, l’auteur propose une relecture fallacieuse des liens entre l’Occident chrétien et le monde islamique, relayée par la grande presse mais aussi par certains sites Internet extrémistes. Dès la première page, Sylvain Gouguenheim affirme que son étude porte sur la période s’étalant du vie au XIIe siècle, ce qui écarte celle, essentielle pour l’étude de son sujet, des XIIIe et XIV siècles. Il est alors moins difficile de prétendre que l’histoire intellectuelle et scientifique de l’Occident chrétien ne doit rien au monde islamique !  »

Piqué au vif lui aussi, Alain de Libera répond également à son détracteur par un texte, long et dense, refusé par Le Monde et accueilli, pour cette même raison, dans les colonnes de La Revue Internationale des Livres et des idées (Éditions Amsterdam) n°5 de mai-juin.

Il répond vertement à son jeune collègue, avec une délectation de Raminagrobis. «  L’hypothèse du Mont-Saint-Michel, «  chaînon manquant dans l’histoire du passage de la philosophie aristotélicienne du monde grec au monde latin  » hâtivement célébrée par l’islamophobie ordinaire, a autant d’importance que la réévaluation du rôle de l’authentique Mère Poulard dans l’histoire de l’omelette.  », dit-il cinglant. Avant de conclure. «  Cette Europe-là n’est pas la mienne. Je la laisse au ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale et aux caves du Vatican.  »

Alain de Libera renvoie alors au fait que Sylvain Gouguenheim remercie dans son livre René Marchand, représentant d’une pensée catholique très droitière et auteur en 2002 aux éditions L’Âge d’Homme d’un libelle dont le seul titre explicite le contenu : La France en danger d’Islam, entre jihâd et reconquista.

Une autre affaire Pétré-Grenouillau ?

Toujours dans Le Monde, les médiévistes Gabriel Martinez-Gros et Julien Loiseau dénoncent avec douleur et conviction les propos de leur collègue qui se serait fourvoyé «  dans les ornières d’un propos dicté par la peur et l’esprit de repli  ». Argument plus intéressant : «  Sylvain Gouguenheim confond “musulman” et “islamique”, ce qui relève de la religion et ce qui relève de la civilisation. Les chrétiens d’Orient ne sont certes pas musulmans, mais ils sont islamiques, en ce qu’ils sont partie prenante de la société de l’islam et étroitement intégrés au fonctionnement de l’État.  »

Une autre réplique de poids provient de l’anthropologue Youssef Seddik, victime il y a quelques années d’une petite fatwa pour avoir imaginé une Bd sur l’islam : «  La réplique à Sylvain Gouguenheim et à son fumeux pamphlet devrait commencer bien avant la querelle qu’il ramène sur la transmission à l’Europe renaissante d’Aristote et de l’hellénité du savoir. D’abord par la dénonciation de cette réduction raciste de l’Arabe au Bédouin  », remarque-t-il dans son article «  Grecs et Arabes : déjà d’antiques complicités  » publié sur telerama.fr.

Sylvain Gouguenheim est un chercheur islamophobe, suggère la charmante collectivité des chercheurs, ou autant l’écrire sans détour, un médiéviste d’extrême droite. La blogosphère s’enflamme pour le sujet et le personnage. Pierre Assouline, dans sa République des livres, châtie l’auteur avec sa «  Chronique d’un scandale annoncé  ». Mektoub. The Herald Tribune se penche sur la polémique picrocholine, amplifiée par la querelle mondaine entre deux savants concurrents.

Le clou de la polémique provient de l’ENS-Lyon, elle-même. Le 28 avril, une pétition de plus de 200 enseignants et d’élèves Lettres et sciences humaines de l’ENS-LSH, pas forcément, et de loin, compétents en la matière, est publiée sur le site de Télérama. «  Il est tout à fait légitime qu’un chercheur puisse défendre et faire valoir son point de vue, surtout lorsque celui-ci est inattendu et iconoclaste ; il appartient alors aux spécialistes de répondre à ses arguments et de les contester le cas échéant, avance le texte. Nous appelons d’ailleurs à prolonger ce débat intellectuel dans des journées d’études qui seront organisées à l’ENS-LSH à l’automne 2008.

Malheureusement, l’affaire semble bien dépasser la simple expression de thèses scientifiques. L’ouvrage de Sylvain Gouguenheim contient un certain nombre de jugements de valeur et de prises de position idéologiques à propos de l’islam ; il sert actuellement d’argumentaire à des groupes xénophobes et islamophobes qui s’expriment ouvertement sur internet.

Par ailleurs, des passages entiers de son livre ont été publiés sur ces blogs, au mot près, plusieurs mois avant sa parution. On trouve également sur Internet des déclarations qui posent question, signées “Sylvain Gouguenheim” (commentaire sur le site Amazon, 16 avril 2002) ou “Sylvain G.” (site Occidentalis, 8 novembre 2006). Bien évidemment, et nous en sommes parfaitement conscients, rien de ce qui circule sur internet n’est a priori certain, mais, au minimum, ces points méritent une explication et, le cas échéant, une enquête approfondie. Voilà pourquoi, nous ne sommes pas totalement convaincus par les arguments fournis par Sylvain Gouguenheim au Monde des livres (“J’ai donné depuis cinq ans […] des extraits de mon livre à de multiples personnes. Je suis totalement ignorant de ce que les unes et les autres ont pu ensuite en faire”).  »

Le comparant sans le dire au chercheur et vrai négationniste Serge Thion, viré pour avoir utilisé le matériel informatique du CNRS afin de propager sur son site ses messages de haine, les pétitionnaires de l’ENS-Lyon, qui ne réclament pas officiellement de sanction, suggèrent tout de même, la main sur le cœur, à la direction, de bien vérifier si Sylvain Gougenheim n’aurait pas posté depuis son ordinateur professionnel, des articles plus vigoureux à destination de sites franchement islamophobes.

Inutile de préciser que les fameuses journées d’études du «  débat intellectuel  » prévues à l’automne 2008 se mesurent en nano-secondes. Entre-temps, Sylvain Gougenheim a vu également des renforts de poids le rejoindre comme l’historien Jacques le Goff.

Un tintamarre similaire s’était élevé en 2004 après la parution du travail d’Olivier Pétré-Grenouilleau sur les «  Traites négrières  » dans la prestigieuse «  Bibliothèque des histoires  » chez Gallimard. L’auteur expliquait que l’Occident n’avait pas le privilège de l’esclavagisme mais que les pays arabes et africains avaient, eux aussi, participé à ce commerce. Face à la bronca de quelques associations et des nouveaux Fouquier-Tinville de l’université, des sommités du monde intellectuel et historique avaient apporté leur soutien au travail sérieux et argumenté de Pétré-Grenouilleau, tout comme Jacques Le Goff l’a fait envers Sylvain Gouguenheim.

Dans un entretien accordé à Marc Riglet pour Lire de septembre 2009, Sylvain Gouguenheim répond préventivement et précisément à ses détracteurs. Islamophobe ? « L’islamophobe passe pour un malade mental et un individu infréquentable. A partir de là aucune discussion n’est possible; on n’est pas loin du délit de blasphème. Bref, le débat n’appartient pas au débat scientifique; c’est une arme polémique qui vise à l’empêcher. »

Il n’y a pas d’histoire sans débats sur l’histoire. Il est tout de même curieux qu’aujourd’hui, en France, certains sujets, ne peuvent générer des controverses qu’au travers des exclusions, de pétitions et de procès en sorcellerie sous forme de livre civilisé.

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Un commentaire sur “La croisade universitaire anti-Gougenheim continue

  1. La croisade universitaire anti-Gougenheim continue
    salut à toutes et à tous,

    Je vous écris ce message pour vous signaler l’existence du site

    http://www.islam-documents.org.

    Plus de 20 000 documents sur la naissance de l’islam. Dans un but de dévoilement, scientifique et critique, et parfois moqueur. Il s’agit de la plus grosse ressource documentaire sur le sujet , au contenu souvent inédit et toujours authentique: les biographies de Muhammad (SIRA), extraits des chroniqueurs musulmans (Tabari…), recueils biographiques (Ibn Sad), versets coraniques, commentaires coraniques (TAFSIR), les corpus principaux de traditions (HADITH) inscriptions arabes, codes juridiques, géographes arabes, auteurs chrétiens orientaux et byzantins (et meme des sources chinoises!).

    C’est une petite équipe d’universitaires qui s’en est chargé.
    Une nouvelle version est enfin disponible , revue et augmentée.
    Elle compte 2700 pages mars 2008. Nous ferons une version encore améliorée tous les ans.

    ça y est : la version 2009 d’islam-documents.org est enfin disponible: 3700 pages et 3 ans de travail. bonne lecture et bon courage!

    N’ayez pas peur. Allez voir. Et ne vous voilez pas la face!

    Portez vous bien.

    PS: 3 court extrait, comme il y en a des centaines:
    (Dawud , Hadith 19/2996).
Récit de Muhayyisa.
L’envoyé d’Allah a dit:
-Si vous remportez une victoire sur les Juifs , tuez-les.
Alors Muhayyisa a sauté sur Shubayba , un marchand parmi les Juifs. Il avait d’étroites relations avec lui auparavant. Il le tua.
A ce moment , son frère Huwayyisa n’avait pas accepté l’islam. Il était aussi plus vieux que Muhassiya. Quand il a tué (le Juif) , Huwayyisa l’a frappé , en disant:
-Ô ennemi d’Allah , je jure par Allah , tu as sur le ventre un bon paquet de graisse qui vient de ses biens!

    (Muslim, Sahih 2/ 510)Abdullah ibn Omar a dit : 
- Je suis allé sur le toit de ma soeur Hafsa et j’ai vu le messager d’Allah faire ses besoins face à la Syrie, orienté de dos à la qibla.
    (Bukhari, Sahih 54/464) 
Le prophète a dit : 
- J’ai regardé le paradis et j’ai trouvé que les pauvres gens formaient la majorité des habitants ; j’ai regardé en enfer et j’ai vu que la majorité des habitants étaient des femmes.

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