Influences (n. fem. pluriel)
  1. Fluide provenant des astres et agissant sur la destinée humaine.
  2. Action exercée sur quelqu’un.
  3. Action exercée sur quelque chose.

Les Influences

Filtré pour vous : L'actualité politique et intellectuelle

Le bréviaire des lèche-culs

Publié le 4 mai 2009 par

L’annuel des idées, en cadeau de bienvenue, vous offre le texte intégral du facétieux baron d’Holbach sur l’esprit de cour : Essai sur l’art de ramper, à l’usage des courtisans.
Photo-montages : DPF pour l’AMI

Paul Henri Tiry, baron d’Holbach par Alexander Roslin (1785)
Paul Henri Tiry, baron d’Holbach par Alexander Roslin (1785)
Le facétieux baron d’Holbach (1723-1789), ami de Diderot et des encyclopédistes, féroce contempteur de la religion, avait écrit un petit pamphlet qui devrait aujourd’hui s’il était réédité devenir une sorte de best-seller. Le titre est en soi déjà tout un programme : Essai sur l’art de ramper, à l’usage des courtisans. L’opuscule posthume fut publié en 1813 dans le cinquième tome de la «  Correspondance littéraire, philosophique et critique, adressée à un souverain d’Allemagne  » de Grimm et Diderot. C’est ce dernier dit-on qui, mort cinq ans avant le baron, avait enfoui dans ses papiers ces « Facéties philosophiques ». Diderot venait souvent se retirer pour écrire sur le domaine de Grandval, sur les bords de la Marne, lieu où son ami le baron avait installé son «  atelier philosophique  ». Il y tenait table ouverte pour les collaborateurs de l’Encyclopédie, ses amis étrangers et les philosophes qui voulaient bien débattre de ses convictions assez modernes sur le pacte social et la nécessité de réduire les inégalités. Pour d’Holbach, la religion assimilée à la superstition constitue une entrave au bonheur des hommes, notamment parce qu’elle condamne le désir. Or pour cet athée vertueux, le monde s’explique par le mouvement et la matière. Il suffit de produire un effort collectif pour créer une sorte de pacte social destiné à assurer le bonheur et le bien-être du plus grand nombre. Grand amateur de sciences, d’Holbach explicitera sa pensée dans Le système de la nature (1770), Le Système social (1173), La Politique naturelle (1774), l’Éthocratie (1776) ou Éléments de morale universelle (1790), autant d’ouvrages condamnés alors par le Parlement et par Rome mais que plus personne ne lit aujourd’hui, à part Michel Onfray qui a offert au baron une place de choix dans son Traité d’athéologie et un chapitre de sa Contre-Histoire de la Philosophie. Pour vous permettre de juger sur pièces de la pertinence de cette pochade des Lumières, L’@mateur d’idées ne résiste pas au plaisir de vous proposer l’intégralité du texte d’hier sur des illustrations d’aujourd’hui. L’art de ramper

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