Jean-Christophe Coffin, 45 ans, maître de conférences à l’Université Paris-Descartes, laboratoire d’éthique médicale et chercheur associé au Centre Alexandre-Koyré. Ses travaux portent sur la question de l’hérédité des folies et sur l’étude des politiques de prise en charge des malades mentaux (XIXe-XXe) en France et en Italie. Jean-Luc Barré est parvenu à tenir un cap : sa biographie de François Mauriac ne tombe ni dans l’illusion biographique, ni dans l’illusion rétrospective. C’est sérieux, scrupuleux et la thèse de départ, l’homosexualité de Mauriac, est en partie modérée. De cette fameuse homosexualité, Barré donne des éléments tangibles, mais sans se risquer à la création d’une psychologie, ou d’un déterminisme qui auraient discrédité son travail d’analyse. Malgré quelques répétitions, se dégage le portrait, souvent intelligent et subtil, d’un personnage qui s’avère d’une grande ambiguïté dans de nombreuses situations, politique, quotidienne ou intellectuelle.
Cette biographie renouvelle assurément le genre, et rafraîchit l’image de François Mauriac.
Jean-Christophe Coffin, 45 ans, maître de conférences à l’Université Paris-Descartes, laboratoire d’éthique médicale et chercheur associé au Centre Alexandre-Koyré. Ses travaux portent sur la question de l’hérédité des folies et sur l’étude des politiques de prise en charge des malades mentaux (XIXe-XXe) en France et en Italie.
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