Il déterre le cadavre du pétainisme
Publié le 28 juin 2009 par Les Influences
Dans « On a volé le Maréchal ! », récit historique captivant et plein de verve, l’historien Jean-Yves Le Naour retrace un étonnant fait-divers : en 1973, un commando de militants pétainistes a enlevé le cercueil de l’ex-Maréchal, enterré à l’île d’Yeu. Objectif : réhabiliter Pétain en imposant au gouvernement sa sépulture à Douaumont, haut-lieu de mémoire de la Première Guerre mondiale, pour mieux faire oublier son sinistre rôle dans la Seconde.
Vingt-cinq ans après, Pétain et les pétainistes bougent-ils encore ?
Je m'abonne !
Partage Twitter
Partage Facebook
Imprimer
Vingt-cinq ans après, Pétain et les pétainistes bougent-ils encore ?
4 commentaires sur “Il déterre le cadavre du pétainisme”
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.
Il déterre le cadavre du pétainisme
il me parait important que maintenant, le marechal doit etre vu comme le héros de la premiere guerre mondiale car il ne faut pas occulté le role important q il a eu dans cette premiere periode noir de la france. le jugé uniquement sur le gouvernement de vichy serait de reduire son oeuvre à une pietre action
Il déterre le cadavre du pétainisme
On a du mal à comprendre cette haine anti-pétainiste si l’on ne prend pas en compte les intérêts complémentaires des gaullistes et des communistes, complices de l’Histoire. Les uns pour justifier le coup de force contre le détenteur légitime du pouvoir, les autres pour faire oublier leur collaboration avec deux systèmes totalitaires, aggravée du sabotage des armes françaises et de la trahison.
Pour le malheur de la France, De Gaulle a permis aux communistes de sortir des poubelles de l’histoire d’où ils n’auraient jamais dû sortir, communistes qui se sont crus ensuite obligés de faire de la surenchère dans “l’antifascisme” par les massacres de la prétendue “épuration”.
Il est curieux que des historiens, ou prétendus tels, en remettent une couche à chaque occasion. Sans doute parce que la peinture des gros mensonges a facilement tendance à s’écailler.
Une anecdote sur le général Le Groignec
J’ai un peu connu Le Groignec (le prédécesseur de Massol à la tête des Amis du Maréchal). Ce n’était pas un malhonnête homme. Un jour, vers 1995, il donnait une conférence, autorisant les questions écrites venues de la salle. Je demandai : “Pétain et Weygand, lorsqu’ils concluent l’armistice, espèrent-ils vraiment une victoire anglaise, ou sont-ils persuadés que l’Angleterre elle-même va bientôt conclure la paix ?”
Eh bien il n’osa pas répondre qu’ils espéraient une victoire anglaise, ce qui pourtant est un article de base de la foi pétainiste, et était sous-entendu dans toute la conférence. Mis au pied du mur, il répondit : “Ils ne l’ont jamais dit, ne parlons pas à leur place !”
Une anecdote sur le général Le Groignec
J’aurai bien aimé vous y voir en juin 1940!. C’est facile de juger les faits depuis son clavier d’ordinateur en 2011. Tout le monde misaient sur un arrangement entre les Anglais et les Allemands car la situation semblait désespérée pour les premier. Sans W. Churchill,C’était plié.
Le Groignec avait l’immense avantage sur vous d’avoir été un acteur de l’époque. Il as connu cette ambiance de désorganisation totale et de panique générale.
Il n’a pas pus vous répondre et vous a donné une explication tout à fait recevable. C’était un historien sérieux.
Vous feriez mieux de juger les nains actuels qui ne se préoccupent que du AAA* et qui disent le contraire de ce qu’il déclaraient il y’a quinze jours.