Influences (n. fem. pluriel)
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Les Influences

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#Philosophie #Pierre André Taguieff #Politique #Robert Redeker

Robert Redeker, interdit d’écrire du bien d’un livre

Publié le 14 juin 2010 par

Le supplément littéraire du quotidien luxembourgeois Tageblatt a refusé la critique favorable du livre de Pierre-André Taguieff, La nouvelle Propagande antijuive (PUF), mettant également un terme à une collaboration de 15 ans avec l’auteur de l’article, l’écrivain Robert Redeker menacé de mort par des islamistes.

Robert Redeker, agrégé de philosophie, écrivain et ancien chroniqueur du supplément littéraire du Tageblatt. « J’avais ma page dans le supplément littéraire du Tageblatt depuis 15 ans, je n’ai manqué aucun numéro. C’était l’analyse d’un livre, généralement de philosophie. Pour le numéro de juin, j’avais choisi d’écrire sur le dernier livre de Taguieff. J’ai écrit un texte favorable à ce livre. C’est ce texte qui m’a valu d’être censuré. La directrice de ce supplément m’a écrit: « notre collaboration s’arrête là ». Sec! Viré! confie Robert Redeker. D’après la rédaction en chef, les lecteurs ne comprendraient pas qu’on fût favorable à Israël!  »

Extrait significatif de l’article de 5 000 signes traitant du nouveau livre du philosophe Pierre-André Taguieff, La Nouvelle Propagande antijuive (PUF) : « La diabolisation sans nuances d’Israël est le pain quotidien des médias. Qu’Israël soit le Mal semble aller de soi. Pourtant, ces opinions qui se muent aussi en passions, sont des constructions idéologiques répandues par un habile travail de propagande que Taguieff démonte exhaustivement. Elles recyclent du vieux – les stéréotypes antijuifs traditionnels – dans du neuf. »

Tageblatt suit la doxa journalistique selon P.-A. Taguieff

Contactée par L’Annuel des idées, la responsable du supplément Livres n’a pas, pour l’instant, souhaité répondre à nos questions. C’est en revanche la directrice du Tageblatt qui nous a répondu : « Notre rédaction n’était pas au courant de ce qui semble être « une affaire »chez vous. Vous comprendrez que nous ne souhaitons en rien être pris à partie. Ce d’autant que notre groupe de presse n’a jamais eu, au cours de sa longue histoire, de reproches à se faire. » Le quotidien luxembourgeois, sans confirmer l’information, tient essentiellement à se démarquer des choix éditoriaux de son supplément.

Pierre-André Taguieff
Pierre-André Taguieff
De son côté, Pierre-André Taguieff fulmine : «  La mise en accusation quasi-planétaire d’Israël est moins le résultat de la propagande palestino-islamiste qu’un effet du fonctionnement du système médiatique. Les professionnels des médias réagissent dans l’urgence, sans prendre la peine de faire un véritable travail d’investigation, en se contentant de s’inspirer des dépêches d’agence, recopiées sans esprit critique. À cela, il faut ajouter une sélection des informations selon un critère idéologico-politique dominant : les médias choisissent de privilégier les récits allant dans le sens des présupposés de la culture politique de gauche, qui est largement majoritaire dans le monde professionnel des journalistes. Or, l’anti-israélisme et le propalestinisme, depuis les années 1990, se sont inscrits dans la doxa journalistique, reflétant le parti pris «  antisioniste  » partagé, avec plus ou moins de virulence, par toutes les gauches.  »

Toujours sous protection policière

Professeur de philosophie, Robert Redeker, 56 ans, a du cesser d’enseigner après sa tribune intitulée « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ?  » et publiée dans Le Figaro. Le quotidien avait été interdit de vente en Egypte et en Tunisie. Sous la pression, le journal avait présenté ses excuses via la chaîne Al-Jazeera, tandis que l’association Reporters sans frontières soutenait Robert Redeker menacé de mort par des islamistes et placé sous la protection de la gendarmerie.

Depuis 2006, « je vis toujours dans une semi-clandestinité. Je continue d’être sous protection policière. Tous mes déplacements officiels sont encadrés par le SPHP-SPPM. » indique Robert Redeker à L’Annuel des idées. L’article du philosophe sera publié dans le numéro de L’Arche, une revue toute acquise à ses analyses et donc, sans surprise. Le non-débat continue.

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2 commentaires sur “Robert Redeker, interdit d’écrire du bien d’un livre

  1. Robert Redeker, interdit d’écrire du bien d’un livre
    Je commande le livre de TAGUIEFF illico…

    L’attitude de la responsable du supplément du Tageblatt
    ne fait que répéter et confirmer ce que nous voyons se développer depuis les années 90: la prise en otage par une cléricature intellectuelle européenne bien-pensante et auto-satisfaite, de toute possibilité de débattre de ce qui fait que la vie est moins autant une tragédie qu’une marche messianique vers le progrès.
    La responsable du Tageblatt est-elle un progrès en elle-même?…. Non, une tragédie de la connerie et du conformisme! La France a eu « la droite la plus bête du monde », 40 ans après nous avons maintenant « la gauche la plus conne du monde ». Hegel, qui l’eût cru?… Mais il est vrai qu’il y a longtemps qu’en Europe on ne lit plus Hegel. Trop grave compliqué!….

  2. Robert Redeker, interdit d’écrire du bien d’un livre
    Incroyable… j’ai de la famille au Luxembourg,
    jamais je n’ai pu soupçonné qu’il y avait des antisémites dans ce Pays.

    La nouvelle synagogue est superbe et trés bien placée.Alors?

    Ne serait ce pas la rédaction qui a des intérêts
    arabes?

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