John Demjanjuk, le dernier maton de Sobibor
Publié le 11 septembre 2011 par Rédaction LI
Comment juger et condamner un fantôme du système nazi ? C'est toute la question de l'enquête passionnante du journaliste Nicolas Bourcier.
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3 commentaires sur “John Demjanjuk, le dernier maton de Sobibor”
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John Demjanjuk, le dernier maton de Sobibor
“Cette carte (d’identité) représente la preuve la plus difficilement irréfutable de la complicité de Demjanjuk.”
“Difficilement réfutable” ne serait-pas plus juste ?
John Demjanjuk, le dernier maton de Sobibor
C’est corrigé. Merci.
John Demjanjuk, le dernier maton de Sobibor
L’auteur de l’article écrit que John Demjanjuk était un “tout petit rouage, mais décisif, du système concentrationnaire”.
C’est faux, puisque les centres de mise à mort de “l’Aktion Reinhardt” (Treblinka, Belzec et Sobibor) n’étaient en aucun cas des camps, c’est-à-dire des lieux de détention, mais des terminaux ferroviaires, où les Juifs déportés des ghettos du “Gouvernement Général” étaient immédiatement assassinés dans des chambres à gaz, dès l’arrivée des convois.
Ils ne dépendaient absolument pas de l’Inspection générale des camps de concentration, située à Oranienburg, au nord de Berlin, mais de l’état-major de “l’Aktion Reinhardt”, à Lublin.
Les camps de concentration étaient tous implantés en Allemagne ou dans des territoires annexés au Reich, et n’avaient pas la même fonction.
Il serait temps de ne plus véhiculer l’idée que les Juifs ont été déportés dans des camps de concentration, alors que 95% des victimes de la Shoah sont mortes ailleurs.