BHL : le B.A.BA du bashing
Publié le 8 octobre 2011 par Rédaction LI
"The impostor" : l'éditeur et militant altermondialiste Tareq Ali publie aux Etats-Unis, un livre anti-Bernard-Henri Lévy.
Je m'abonne !
Partage Twitter
Partage Facebook
Imprimer
Un commentaire sur “BHL : le B.A.BA du bashing”
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.
BHL : le B.A.BA du bashing
Ma guerre en Libye serait un peu le bréviaire du nouvel intellectuel décomplexé et définitivement affranchi de ses obligations morales vis-à-vis des peuples,des causes universelles,de l’égalité…etc.L’intellectuel de guerre est devenu le nouveau prototype de l’homme “éclairé” par le copinage avec les puissants,les féodalités économiques et les lobbies de toutes sortes.L’intellectuel de guerre auquel Mme Canto-Sperber-thuriféraire de la « guerre juste »- rend hommage à sa façon est un nouveau genre d’individu prompt à se soumettre aux modes et aux sirènes de la gloire acquise à peu de frais(enfin…. avec l’argent du contribuable).Nous savons aujourd’hui que le grand écrivain Emile Zola(qui n’était pas bachelier….)à la plume si sûre et si juste a donné sa vie pour la cause qu’il défendit alors et qui ne faisait guère recette,à savoir l’Affaire Dreyfus.Cela n’est pratiquement jamais dit comme s’il allait de soi qu’un « intellectuel » serve les intérêts des puissants et les causes gagnées d’avance.Le contraste entre les réalités présentes et certaines réalités passées est saisissant.Les exemples d’intellectuels courageux-de Jean Cavaillès à Marc Bloch en passant par Gabriel Péri-qui ont réellement éclairé les enjeux de leur temps ne manquent pas dans notre histoire passée et plus récente.Pourtant,force est de constater que la figure de l’intellectuel est quasiment devenue synonyme d’obscurantisme,de faire-valoir,de corruption et de servilité.Il y a là un paradoxe qui laisse songeur dans le pays qui a précisément vu naître la figure de l’intellectuel.