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#Nicolas Sarkozy #Olivier Poivre d’Arvor #Radio France #Syndicat National des Journalistes

Quand Olivier Poivre d’Arvor fait le ministre de sa propagande

Publié le 3 mars 2012 par

Le Syndicat National des Journalistes de Radio France s'indigne des pratiques opportunistes du directeur de France Culture
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2 commentaires sur “Quand Olivier Poivre d’Arvor fait le ministre de sa propagande

  1. Olivier Poivre d’Arvor le courtisan sans vergogne
    déception de Nicolas Sarkozy (exprimée sur France Inter) après la trahison du directeur de France Culture. Elle souligne l’incroyable naïveté de tous ces UMPistes qui ont pensé forcer la gratitude des anciens thuriféraires de la Mitterrandie en les nommant à des postes enviés (dont ils ont privé, au passage, es artistes et des journalistes qui ne demandaient pas mieux que d’être payés pour faire du pro-sarko après l’avoir fait bénévolement pendant vingt ans, mais qui penchent aujourd’hui vers Marine Le Pen depuis qu’à leur loyauté on a préféré les courtisans les plus insolents, les plus ouvertement de gauche, les plus méprisants vis-à-vis du système qui les a nommés. Olivier Poivre d’Arvor fait partie de ceux là. Bombardé diplomate en six ans d’exil doré sous Jack Lang comme directeur de l’institut Français de Prague (poste auquel il a laissé son ex femme en partant) il vient de se prononcer à deux reprises en faveur de la candidature de François Hollande.

    Les médias à sa dévotion qui sont nombreux car il téléphone beaucoup,prétendent qu’il aurait même ses chances comme ministre de la culture d’un éventuel président-ectoplasme, suivez mon regard. (On n’a pas assez souligné la ressemblance physique entre Hollande et Casper, le petit fantôme des dessins animés)

    Non seulement Olivier Poivre d’Arvor manque de reconnaissance comme tous les goujats mais on peut surtout dire que Nicolas Sarkozy a un problème de jugement. Bonaparte à sa place aurait écrasé ce moucheron il y a longtemps parce qu’il savait faire la différence entre ceux qu’il fallait flatter et ceux qu’il fallait punir. Au lieu de quoi le président a choisi de flatter tout le monde et surtout ses prétendus adversaires .

    C’est bien simple on dirait qu’à part Villepin il n’a pas d’ennemis. Il s’est laissé publiquement humilier il y a deux ans déjà, lorsqu’il lui a pris fantaisie de nommer Frédéric Mitterrand à la villa Médicis, poste que convoitait alors l’olibrius Olivier Poivre au point de fayoter sous les caméras dans l’ombre immense de Bernard Kouchner . Le jour où il a compris que la timbale allait lui échapper après tant d’années de courtisaneries inutiles à la tête de CultureFrance, organisme grotesque et dépensier spécialisé dans la promotion de Marguerite Duras au Kamtchatka, Poivre n ‘a rien trouvé de mieux à l’époque que d’adresser ses remontrances au président de la république dans un article du Monde, insupportable trait de présomption que n’importe quel président aurait châtié sur le champ mais non ,il a fallu que Sarkozy, aveuglé par la haine de soi, flatte la rue de Valois contre ses propres amis, et embrasse ses ennemis avec un sourire masochiste en essayant de faire passer cette lâcheté pour un trait de génie. Au lieu d’infliger une cinglante disgrâce à ce quinquagénaire au sourire de nonce apostolique, il l’a nommé à la tête de France Culture où il milite désormais ouvertement contre lui.

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