Influences (n. fem. pluriel)
  1. Fluide provenant des astres et agissant sur la destinée humaine.
  2. Action exercée sur quelqu’un.
  3. Action exercée sur quelque chose.

Les Influences

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#François Bayrou #Nicolas Sarkozy #Patrick Buisson #Politique #Poutinet #William Abitbol

William Abitbol contre « Poutinet »

Publié le 16 avril 2012 par

L’ancien porte-flingue de Charles Pasqua défouraille à tout-va sur la Toile contre Nicolas Sarkozy

veille.gif Il détaille la politique française au hachoir et la confit aux petits oignons. Déjà, en 2002, il percevait dans Chirac un avatar de Pétain. Avec Nicolas Sarkozy, il s’en donne à coeur joie et grandes rasades de vinaigre ces temps-ci : « Poutinet » comme il le surnomme est flanqué de son « Buisson ardent » et de sa pathologie nationaliste. William Abitbol, ex petit cogneur d’Occident et d’Ordre nouveau, vingt ans porteur de valises et de bon mots de Charles Pasqua, eurodéputé souverainiste rallié à Jean-Pierre Chevènement en 2001, a repris du service sur la Toile. Le blog de ce publiciste atypique s’intitule « Aux bons jours d’Alfred », du nom de son ancien bistro parisien lorsqu’il avait décidé de quitter les casseroles caramélisées et bien peu ragoûtantes de la politique. Mais cette fois, il revient, la politologie affûtée et le bon mot qui tue en bouche. Jour après jour, il cuisine le locataire de l’Elysée et l’accommode avec un vrai tour de main de gentleman désosseur.

« Poutinet » et « la Concorde au cou »

L’ancien parolier du ministre de l’Intérieur de Chirac, 63 ans, n’a rien perdu de sa verve, et sait cibler les faiblesses des uns et des autres. Ainsi le candidat François Bayrou qui s’est pris pour le Cassandre de la dette mais se prend les pieds dans le tapis de cette campagne présidentielle.

 » (…)Après avoir, en bon disciple d’Henri IV, abjuré son credo européen avec le «  produire français  », qui lui valut une percée significative, il nous entonne de plus belle l’antienne des marchés, qui professe que tous les malheurs de notre peuple proviennent de sa prodigalité et de son insouciance, écrit-il. C’est un discours de mobilisation qu’espéraient tous ceux qui ont de l’estime pour François Bayrou. Qu’il rappelle, ou apprenne aux français que la France a toujours payé ses dettes, depuis la captivité du roi Jean-le-Bon en 1360, (c’est pour ce faire que le Franc a été créé) jusqu’aux rançons exorbitantes exigées par l’Allemagne en 1871 et 1940 ! Que la France est riche, le patrimoine des Français dépasse 10 000 milliards d’euros, et la seule épargne des ménages équivaut à la totalité de notre dette souveraine (1 700 milliards) ! Qui ne prêterait à un ménage d’une telle aisance ? Rapatrier une partie de la dette en mobilisant l’épargne nationale (à l’instar des Italiens…) voilà le panache blanc qu’on aurait aimé rallier. Dommage. »

Mais c’est tout de même « Poutinet » qui inspire le mieux le blogueur. Ainsi de sa prestation à la Concorde dimanche 15 avril (« La Concorde au cou »), il ricane et soupire : « Dieu, qu’il est loin le gaullisme de cette troupe apeurée pour laquelle rejoindre Londres signifie échapper à l’impôt. Et qu’il est douloureux d’être «  de droite  », ces temps-ci. » Et on peut compter sur le talent de William Abitbol pour faire avaler le bol de cigüe jusqu’au bout à sa proie favorite, la droite française.

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