USA : rites rhétoriques et funèbres en ce jour de Pentecôte.
Publié le 27 mai 2012 par Les Influences
Les Etats-Unis ne fêtent pas la Pentecôte mais le Jour de la Mémoire. Si en Europe, ceux qui savent, célèbrent la naissance de l’Eglise par la descente du Saint Esprit sur les Apôtres, les Américains honorent la naissance de leur Nation, constamment renouvelée par « le sacrifice ultime » de leurs « troops », et
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3 commentaires sur “USA : rites rhétoriques et funèbres en ce jour de Pentecôte.”
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USA : rites rhétoriques et funèbres en ce jour de Pentecôte.
Bonjour Philippe-Joseph !
Personnellement, les états-uniens me font peur, avec leur “doctrine”, justement… j’écoutais pas plus tard qu’hier une émission de Mermet, journaliste à l’émission “Là-bas si j’y suis”, consacrée au sujet du “créationnisme” aux States….Il semblerait que 60 % des citoyens croient à l’histoire de la Bible, que le monde n’a que quelques milliers d’années, que Adam et Eve ont éxisté….tout ça… oui, ça fait peur… votre article ne va pas dans le sens de me rassurer…. mais, bon, vous n’êtes pas là pour ça, isnt’it… ?
Cordialement,
Corinne
USA : rites rhétoriques et funèbres en ce jour de Pentecôte.
Chère Corinne, Contrairement aux journalistes je n’écris jamais en ayant d’abord trouvé ma conclusion et puis en rameutant des “preuves”. J”analyse une situation rhétorique et je vois où ça me mène! Donc mon but est rarement de faire plaisir ou de faire peur, mais simplement d’exciter la pensée. Je partage avec vous cette image: au coin d’une rue, à Washington, un enfant est à genoux, il prie; il a douze ans; il fait ça depuis quelques années; il prie pour les morts. Sans plus.
Ravi de vous retrouver!
PhJ
USA : rites rhétoriques et funèbres en ce jour de Pentecôte.
Rien de plus rassurant en effet que les morts ou, mieux encore, les momies. La constitution américaine est la plus ancienne dans le genre démocratique(restons dans le demos), mais surtout la plus intouchable. Car la liberté, le mouvement, le peuple – mobile pecus, “the mob” – tout cela fait peur. Tocqueville, après Platon, l’avait bien compris. Les voisins ne diront pas le contraire : les Mexicains, aussitôt accomplie la révolution, avant les Russes notons-le,n’ont eu de cesse de la figer, d’où la création de leur fameux PRI, le “Parti révolutionnaire institutionnel”. Perle de rhétorique, mieux encore que la révolution permanente, mais il fallait y penser.