L’Antenne deviendra ENS-Rennes en 2014
Publié le 22 octobre 2012 par Les Influences
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso a dégelé un projet bloqué par le précédent gouvernement
Enseignement supérieur. Depuis 18 ans, sur le campus de Kerlann, au sud de Rennes (Ile-et-Villaine), on l’appelait « l’Antenne », celle rattachée à l’ENS (Ecole Normale Supérieure) de Cachan. Au 1er janvier 2014, elle deviendra une Ecole autonome. « La création de l’ENS de Rennes conforte notre stratégie » ont déclaré tout de go, les présidents des universités de Rennes, Guy Cathelineau (Rennes 1) et Jean-Emile Gombert (Rennes 2) rennaises, se réjouissant de l’annonce par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso, vendredi 12 octobre, qui a débloqué le projet empêché par le précédent gouvernement.
Sous la tutelle de Cachan, grande sœur prestigieuse, l’Antenne « est devenue un creuset de recherches originales » affirment encore les deux présidents des universités. La coopération de l’ENS-Rennes aux universités n’est pas un phénomène nouveau. Déjà les départements d’enseignement travaillent de longue date et se sont affirmés en économie, droit, gestion, informatique, télécommunications, mathématiques, mécatronique, sciences du sport et éducation physique. Ce sont, chaque année, quelques 370 normaliens et étudiants qui suivent ces formations dans le cadre de masters co-habilités avec Rennes1 et Rennes2. 95% de ses élèves seraient reçus au concours de l’agrégation et 70% poursuivent leur cursus par un doctorat. L’Antenne actuellement est dotée d’un budget de 14,5 millions d’euros, et ne devrait être portée pour sa création qu’à 17 millions d’euros. De nouveaux départements sont annoncés comme « Sciences de l’environnement » en 2014 et « art et création numérique » en 2016.
De plus, l’Antenne a tissé des liens avec les laboratoires universitaires rennais, le Crem (économie), Iode (droit) Irisa (informatique des grands systèmes et réalité virtuelle) ou encore Irmar (mathématiques) et Satie (biomicrosystèmes et gestion de l’énergie), sans oublier le CNRS. Avec la création de cette ENS, à l’instar de Lyon, les Rennais misent sur l’attractivité d’un « grand pôle universitaire de niveau international. »