Influences (n. fem. pluriel)
  1. Fluide provenant des astres et agissant sur la destinée humaine.
  2. Action exercée sur quelqu’un.
  3. Action exercée sur quelque chose.

Les Influences

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Barbara Unmüssig, pasionaria anti-bidoche

Publié le 15 février 2013 par

A la tête de la Fondation Heinrich Böll, elle a lancé la grande offensive anti-viande de l’année, que lui sert sur un plateau le scandale européen du lasagne au boeuf-cheval

influenceurs_250.gif. Barbara Unmüssig est l’ennemie déclarée des viandards, et cette militante allemande le leur rend bien. Ainsi, présidente depuis 2002 de la Fondation Henrich Böll d’inspiration écologiste, elle estime que  » la production intensive de viandes est non seulement une torture pour les animaux, mais qu’elle pollue l’environnement et absorbe des quantités géantes de produits bruts. » Elle est à l’initiative au mois de janvier du FleischAtlas (Atlas de la viande), un document de 52 pages diffusé gratuitement en ligne. L’opuscule a été cofinancé avec le Bund ( influente Union allemande pour l’environnement et la protection de la nature) et concocté par les cartographes de la filiale du Monde Diplomatique. barbara.jpg L’angle d’attaque principal concerne la consommation de viande en Allemagne, soit une consommation de 60 kg/an. En moyenne, chaque Allemand dévore dans sa vie 1094 animaux entiers, dont 4 bovins , 4 moutons, 12 oies, 37 canards, 46 porcs, 46 dindes et 945 poules. Et pourtant, on en abat plus que de raison : ainsi l’Allemagne produit 17 % de viandes surnuméraires. Le gaspillage de la bidoche industrielle, dénonce l’Atlas de la viande, déséquilibre les rapports nord-sud, pressurise les petits éleveurs, bourre de chimie et d’antibiotiques des élevages concentrationnaires et intensifs. Barbara Unmüssig demande un changement radical dans la politique agricole.

En moyenne, chaque Allemand dévore dans sa vie 1094 animaux entiers, dont 4 bovins , 4 moutons, 12 oies, 37 canards, 46 porcs, 46 dindes et 945 poules (Extrait de L’Atlas de la viande )

Idem pour « Le Diplo » qui a consacré de nombreux papiers à cette question carnivore. Sur son blog, la cartographe Agnès Stenne illustrait au mois de juin, les conséquences de « l’industrie de la viande qui dévore la planète ». Elle résumait, dans le sillage des rapports inquiets de la FAO sur l’ogre d’espaces qu’est le secteur de l’élevage :  » L’heure est donc venue, pour les carnivores invétérés, de reconsidérer sérieusement leur plat du jour en alternant riz complet, lentilles et cuisse de poulet… Un menu plus équilibré leur serait profitable, et profiterait d’ailleurs aussi à tous.  » L’ONU de son côté ne dit pas mieux : «  Le secteur agricole est le plus grand utilisateur et gestionnaire mondial de ressources naturelles et, comme toute activité de production, la production animale implique un coût environnemental. L’élevage est aussi souvent conjugué aux distorsions politiques et aux dysfonctionnements du marché, et par conséquent, il a sur l’environnement des conséquences qui sont souvent sans commune mesure avec son rôle dans l’économie. Par exemple, s’il représente moins de 2 % du PIB mondial, il est à l’origine de 18 % des gaz à effet de serre à l’échelle de la planète.  » L’influence du contre-lobby anti-viande industrielle de Barbara a gagné des points avec le scandale européen et désormais industriel lui-aussi des plats cuisinés au boeuf-cheval. Les traders et les petites mafias de l’Europe viandarde ont été ses meilleurs attachés de presse.

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