A quoi reconnaît-on une fin de régime démocratique ?
Publié le 8 juin 2013 par Les Influences
La rhétorique, depuis l’origine, est le nom donné à la formation politique comme art de gérer un état qu’Aristote appelait « constitué », c’est à dire constitué en ce que nous nommons un Etat de droit, au point que souvent « technique rhétorique » et « art de la politique » sont chez lui synonymes.
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4 commentaires sur “A quoi reconnaît-on une fin de régime démocratique ?”
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pour vivre heureux, vivons en pets ?
à l’insu de son gré, le pétomane apporte de l’eau à son propre moulin : c’est vraiment, que la Démocratie est mal en point, quand des gens qui s’en revendiquent parlent du meurtre de Clément Méric comme d’une “castagne de fashionistas gauchos-fachos”…
pour vivre heureux, vivons en pets ?
Monsieur,
Vous maniez l’image dada – un pétomane qui amène de l’eau à son moulin. Je suppose donc que le meunier fait des appels d’air.
Etant du Midi, je nomme un échange de coups de poing par le nom que nous lui donnons du côté de la Gascogne.
Et comme ces deux bandes rivales rivalisaient aussi de goût pour les fringues tendance, ce sont donc des fashionistas.
Contrepètement vôtre,
PhjS
cela va sans dire
Monsieur le pétomane la précision était inutile (vous concernant) : on avait déjà bien compris qu’il s’agissait de gaz con.
A quoi reconnaît-on une fin de régime démocratique ?
Très intéressant. Je me demande, cependant, si l’observation d’Aristote au sujet de l’expansion du principe égalitaire ne souffrirai-t-elle une inflexion post-tocquevillienne dans nos jours. Par exemple, entre la mise en alerte de D. Schnapper, qui dit que le soif égalitaire de l’homo democraticus met en risque la République, et l’argument égalitaire de J. Rancière… comment penser la fin d’un régime démocratique sans répliquer la crainte de ceux qui dénoncent les premiers (les riches et les puissants) la fin de leur oligarchie?