Influences (n. fem. pluriel)
  1. Fluide provenant des astres et agissant sur la destinée humaine.
  2. Action exercée sur quelqu’un.
  3. Action exercée sur quelque chose.

Les Influences

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La disparition de Françoise Mallet-Joris

Publié le 13 août 2016 par

Romancière populaire, parolière de talent et jurée de prix influents, elle s’est éteinte ce samedi à l’âge de 86 ans.

Culture. C’est son successeur à l’Académie-Goncourt, le journaliste Pierre Assouline qui a vendu la mèche par un tweet. : la romancière Françoise Mallet-Joris est décédée à l’âge de 86 ans, sur la pointe des pieds en ce long week-end du 15 août.

Romancière francobelge, classée parmi les « naturalistes rebelles », on retient l’image publique d’une écrivaine qui eût une grande audience chez les lectrices, notamment en raison de ses engagements féministes.
Mais sa production romanesque et essayiste fut plus vaste. Son premier roman fut Le Rempart des Béguines, publié aux éditions Juilliard en 1951, une histoire sulfureuse écrite par une petite jeune fille de 19 ans (mineure à cette époque), précédant la Sagan de trois années. Mais ce fut en 1958 que L’Empire céleste obtint le prix Fémina. Elle tira sa révérence à l’écriture pour raison de santé en 2007 avec Ni vous sans moi, ni moi sans vous…( Grasset, octobre 2007). Les années 1970 la consacrèrent également talentueuse parolière, notamment de La Parisienne, chantée par Marie-Paule Belle.

On retient, même si sa production romanesque fut plus vaste, l’image publique d’une écrivaine qui eût une grande audience chez les lectrices, notamment en raison de ses engagements féministes.

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Dans la république des Lettres, elle fut à son affaire. Avant d’intégrer le club de chez Drouant (1971-2011), elle siégea au jury du Femina (1969-1970). Après avoir quitté le Goncourt, elle avait été nommée membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Symboliquement, Françoise Mallet-Joris, son pseudonyme de toujours, retrouvait sa terre natale, mais plus piquant elle remplaçait aussi à ce poste sa mère disparue un an plus tôt. Sa mère, Suzanne Lilar, avait été l’une des toutes premières avocates de Belgique, mais aussi essayiste farouchement anti-Beauvoir et avec laquelle, Françoise Mallet-Joris eût des rapports compliqués.

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