Qui veut la peau de Taha Siddiqui ?
Publié le 12 juin 2017 par Les Influences
Une première : le journaliste de France 24 a porté plainte contre les autorités pakistanaises pour « harcèlement « .
Société. Etre journaliste au Pakistan. Le prestigieux prix Albert-Londres a publié un communiqué de solidarité avec le journaliste pakistanais Taha Siddiqui : « son combat pour la liberté de la presse est celui de tous les journalistes qui portent la plume dans la plaie. »
Courageusement, Taha Siddiqui a officiellement porté plainte contre la police fédérale et les autorités qui multiplient menaces et pressions.
Taha Siddiqui a été co-lauréat (et premier non-francophone) du prix en 2014. Collaborateur de France24, Il vient de faire état des menaces de la police fédérale et de pressions des autorités quant à son travail d’investigation sur les talibans et le contre-terrorisme. Mieux, une première : courageusement, Taha Siddiqui a officiellement porté plainte contre les autorités pour « harcèlement« . Disparitions et tentatives d’enlèvement sont monnaie courante. Les assassinats de journalistes pakistanais sont de l’ordre d’une soixantaine depuis 1992, rappelle une tribune de journalistes et de lauréats du prix Albert-Londres publiée dans Libération. Les autorités d’Islamabad reculeront-elles devant ce journaliste qui ne craint pas de faire du bruit et de drainer les plaies démocratiques du Pakistan ?