Le sociologue Bernard Lahire ouvre sa banque des rêves
Publié le 14 avril 2020 par Rédaction LI
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Le sociologue Bernard Lahire ouvre sa banque des rêves
M Lahire nous aura éclairé sur une possible approche sociologique du rêve. Par une voie différente je le rejoints en ses conclusions puisque je pose – depuis 2 -3 dizaines d’années – que :
Volontiers normatif et moralisateur (bigre !) le rêve est un possible régulateur social mais un sournois désenchantement en plombe l’étude
Le philosophe qui se risque à peser l’infime et à penser bien tranché sur tout : la Vie, l’Amour, la Mort, Etc. s’est-il jamais résolument penché sur la compréhension des rêves ? Non, catégoriquement non, si ce ne sont deux trois annotations puériles clairsemées au fil des siècles.
Les scientifiques quant à eux se réfugient derrière leurs appareils à proscrire tout commentaire oiseux et leur sagacité se cantonne précautionneusement aux données solides . . . que le temps effritera bientôt. De cette esquive nul n’a conscience ; les scientifiques, comme il est de rigueur (pourtant absente ici), allant jusqu’à se faire fort de leurs limites. Jouvet qui fait pourtant grand cas de son « onirothèque personnelle » de 6800 rêves me balance ne pas s’intéresser à l’aspect subjectif des rêves.
Protection que tout cela. Réflexe sans réflexion.
Il leur échappe un premier point, celui de l’intérêt de dissocier un rêve somme toute physiologique s’inscrivant dans les cycles de sommeil et dont on ne peut dire grand-chose hors spéculation, d’un rêve laissant une trace mnésique. On peut risquer un parallèle entre la santé qui est la paix des organes et le silence des fonctions et ce sommeil physiologique. Nos paupières clignent, notre digestion se fait, notre respiration ventile, notre cœur bat, survient une tension quelconque, physique ou psychologique, et ces fonctions s’adaptant, ou s’adaptant mal, en seront affectées et pourront même devenir conscientes. Il en va de même pour le rêve dont on garde une trace mnésique, et c’est enfantin à prouver chez une certaine catégorie de personnes (ex fumeurs). Sans qu’il soit besoin d’y mêler la symbolique, tant c’est à lecture directe. On a un souvenir de rêve lorsqu’il y a tension, majoritairement de notre fait.
Ceci vaut pour une première approche, qui mènera à se rendre compte que le rêve est un EXIGEANT ami. A l’instant me vient cette formule Dis-moi quoi te hante, je te dirai ce que tu devrais être.
Afin de les traduire j’introduis la notion de balise, j’attribue un rôle clair à l’enfant qui apparaît dans le rêve, je distingue les rêves faussement sexuels des rêves qui le sont réellement, j’affirme que la négation existe dans les rêves, que ceux-ci n’ont quasi rien à voir avec l’inconscient – point de voie royale mais au contraire une voie démocratique vers les autres.
De fait l’homme est ORTHONIRIQUE.
Songe, mensonge, méprise
Mon intérêt pour la compréhension des rêves s’étale sur pratiquement 30 années et m’a amené à croiser ce que l’histoire, dont l’actualité, en a parfois sauvegardé – à l’état brut. Mon approche, fatalement critique du fait de mon savoir, a voulu que je révise (mais s’il vous plaît ne parlons pas mécaniquement de révisionnisme) ces contenus oniriques ou passant pour tels. Descartes, Freud ou Primo Levi me sont apparus comme sujets à caution, je justifie cela sur ce petit site.
Pour ce qui est de Primo Levi il n’est même pas question d’interprétation mais de simple comparaison, de mise en perspective selon la formule à la mode. . .
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