Après Samuel Paty, il faut savoir ce que l’on défend, mais le sait-on ?
Publié le 3 novembre 2020 par Les Influences
Pourquoi la liberté d'expression sera toujours illusoire.
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2 commentaires sur “Après Samuel Paty, il faut savoir ce que l’on défend, mais le sait-on ?”
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Après Samuel Paty, il faut savoir ce que l’on défend, mais le sait-on ?
Merci à François L’Yvonnet pour cet article lucide et courageux ! Il faut, en effet, appeler un chat un chat et un ennemi ennemi.
Après Samuel Paty, il faut savoir ce que l’on défend, mais le sait-on ?
François L’Yvonnet, dont la pensée aiguisée nous réveille, a une fois encore visé juste. En effet la liberté d’expression est limitée mais fallait-il encore résister, pour l’exprimer au milieu de ce déferlement d’un “no limit“dépourvu de sens.
La conscience morale, l’empathie sont supérieures à la loi en ceci qu’elles émanent de soi et non d’un tiers – d’où la puissance de l’éducation en la circonstance et en bien d’autres. Cela rappelle Camus, dans le premier homme, relatant une histoire de son père, Henri Cormery, lors de la campagne du Maroc en 1905, témoin d’une décapitation doublée du sexe de la victime enfoncé dans sa bouche, s’exclamant devant cette abomination : “Un homme ça s’empêche, voilà ce qu’est un homme“.
Benjamin Pichery