Influences (n. fem. pluriel)
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Selon Terra Nova, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon « affaiblissent plus la démocratie que le président »

Publié le 30 avril 2022 par

L’idée : Le leader de la France insoumise ment sur la faiblesse de l’élection présidentielle d’Emmanuel Macron, mais le think tank insiste sur la nécessité d’une nouvelle gouvernance pour ce deuxième mandat.


Dans la dernière livraison de sa newsletter La Grande conversation, le « think tank progressiste » Terra Nova écharpe le dirigeant de La France insoumis.

« Moins d’une semaine après la réélection d’Emmanuel Macron sur le score sans appel de 58,5% des suffrages exprimés contre 41,5% à son adversaire, des voix s’élèvent déjà pour en contester la légitimité, constate l’éditorial. Jean-Luc Mélenchon a menti quand il a dit qu’il était le président le plus mal élu de la Ve République puisqu’il a fait mieux que Georges Pompidou en 1969. Et quelle que soit la façon de calculer – en nombre de voix, en pourcentage des exprimés, des votants ou des inscrits – le score d’Emmanuel Macron est honorable et proche de celui de plusieurs de ses prédécesseurs. Si on le compare à l’international, il fait même mieux (58,5% des suffrages pour 72% de participation) que Biden (51,3% pour 71%) ou Johnson (43,6% pour 67%).
Encore une fois, le débat politique français prend une tournure malsaine. Les attaques de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon affaiblissent davantage la démocratie que le Président.
»

Cette gouvernance refondée appelle à un autre exercice de citoyenneté.

THIERRY PECH, Terra Nova

La campagne présidentielle a été marquée par une bataille particulière des « nostalgies », selon Jean-Louis Missika, rédacteur-en-chef de la newsletter. Tous les candidats auraient rétro-pédalé de bon cœur : du tandem Marine Le Pen-Éric Zemmour à Emmanuel Macron, en passant par Valérie Pécresse, Anne Hidalgo et Jean-Luc Mélenchon, toutes et tous auraient proposé un programme et une vision filtrés par le déclinisme. Même Yannick Jadot, candidat écologiste, n’est pas parvenu à tirer son épingle du jeu: « Sans narration et donc sans consistance. Il était inaudible parce qu’il ne racontait rien.»

Pour Thierry Pech, une nouvelle manière de gouverner doit s’imposer à la faveur de ce second mandat, analyse-t-il. Mais là non plus, il ne faut pas se reposer sur un homme providentiel, prévient le responsable du think tank : « Cette « gouvernance refondée » appelle non seulement un dessin plus précis, mais aussi un autre exercice de la citoyenneté. On peut en effet attendre du pouvoir en place qu’il donne à chacun une espérance raisonnable de s’engager et de servir la cité. Mais on doit aussi attendre de chacun un engagement plus actif dans les affaires collectives. Pour le dire autrement, il faut que la « liberté des modernes » (la jouissance des droits individuels, des libertés publiques et l’assurance de n’être jamais sous le joug d’aucune domination arbitraire) fasse une plus grande place à la « liberté des anciens » (l’exercice collectif et direct d’une part de la souveraineté, de la délibération et de la participation publique).» Vaste programme.

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