Influences (n. fem. pluriel)
  1. Fluide provenant des astres et agissant sur la destinée humaine.
  2. Action exercée sur quelqu’un.
  3. Action exercée sur quelque chose.

Les Influences

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#Carla Del Ponte #Epuration éthnique #Florence Hartmann #Slobodan Milosevic #TPIY

Florence Hartmann

Publié le 15 juin 2009 par

L’ancienne porte-parole critique du Tribunal International pour l’ex-Yougoslavie à la Haye est jugée durant trois jours dans la même enceinte que Milosevic et les criminels de guerre des Balkans. Au coeur du procès, un livre d’analyse et de documents historiques qui pourrait coûter à son auteur jusqu’à 7 ans de prison.

Florence Hartmann (Gabriel pour L’Agence Idea)
Florence Hartmann (Gabriel pour L’Agence Idea)
L’audience de ce lundi 14 juin 2009, au tribunal de La Haye (Pays-Bas), ne concerne pas un criminel de guerre de l’ex-Yougoslavie, mais Florence Hartmann, l’ancienne porte-parole (2000-2006) et conseillère pour les Balkans du procureure du tribunal Carla del Ponte.

Un procès surréaliste qui poursuit cette ancienne journaliste du Monde pour outrage, et plus précisément la publication en octobre 2007 d’un livre «  Paix et châtiment  » (Editions Buybook en Croatie ; Flammarion pour la France). Ce qu’on lui reproche ? Avoir éclairé les relations et les accords particuliers entre certains pays (Etats-Unis, Angleterre et France) et le gouvernement serbe. L’ancienne journaliste décrit avec méticulosité les bras de fer diplomatiques autour des criminels de guerre serbes qui auraient permis d’affranchir la Serbie. Bref, elle est accusée d’avoir livré des informations strictement confidentielles dans le cadre du procès Milosevic, et d’avoir surtout révélé les motivations des juges, quand ils ont décidé de restreindre l’accès aux archives. Pour sa défense, Florence Hartmann indique que si elle a précisé quelques points, les grandes lignes, elles, étaient largement connues des experts et des observateurs de la guerre en ex-Yougoslavie.

Soutenue par des associations de victimes de l’épuration ethnique, des intellectuels européens et de Reporters sans frontièresl, l’ancienne porte-parole s’est dit «  étonnée  » de ce procès, et amère de se retrouver dans le même box des accusés qu’un Milosevic.

Sept ans d’emprisonnement assortis ou remplacés par une amende de 100 000 € : c’est ce qu’encourt Florence Hartmann.

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