Kalachnikov pète des flammes
Publié le 26 décembre 2011 par Les Influences
Une biographie de l’inventeur de l’A-K 47, toujours bon pied bon oeil
Né en 1919, il est encore de ce monde après avoir contribué à la destruction de centaines de milliers de gens. L’inventeur de l’AK-47, Mikhaïl Kalachnikov, est l’homme le plus décoré de Russie, même s’il n’a pas touché un Kopek de royalties sur sa redoutable invention, depuis dupliquée, piratée, contrefaite dans le monde à 100 millions d’exemplaires. Pour comparaison, l’invention du M16 de son alter-ego américain, Eugene M. Stoner (1922-1997), lui rapportait un dollar par arme vendue. La saga de l’Armée rouge a essaimé, faisant de cette arme très bon marché, au maniement simple et à l’entretien facile, un véritable logo de la Révolution. Depuis, l’arme est passée également entre les mains du guerillero, du gangman de Los Angeles -qui le préfère donc au M16-, de l’enfant-soldat d’Afrique et du Taliban de Kaboul.
Toujours d’actualité en 2011, la Kalachnikov est utilisée en abondance sur le territoire français, dans les luttes de territoires des narco-trafiquants de Marseille et de la région parisienne.
La faucheuse plutôt que la tondeuse
En février 2012, sortira aux éditions Inculte, « Ma dernière création est un piège à taupes« , la biographie de Mikhaïl Kalachnikov, écrite par l’écrivain Olivier Rohe. « Dans cet ouvrage où se croisent le récit biographique de l’inventeur et celui de la carrière de son arme, indique l’éditeur, Oliver Rohe montre l’écart flagrant entre un homme dépeint comme bonhomme et naïf, et son génie dans la conception de la machine à tuer la plus redoutable depuis 65 ans. » L’ingénieur prolifique aura créé des centaines d’armes, même si pris par le remords, il aurait préféré créer des prototypes révolutionnaires… de tondeuse.