Le 7 décembre 2015, par
Le sociologue Michel Lallement s’est livré à une passionnante exploration du travail selon le hacking. Dans les ateliers du futur et même de demain matin.
Dans son ouvrage paru en janvier, L’âge du faire. Hacking, travail, anarchie, le sociologue Michel Lallement (CNAM) expose une enquête menée pendant un an dans le hackerspace californien « Noisebridge ». Il y présente ce qu’on y fabrique, tente de comprendre ce que signifie être un « hacker » au delà des représentations habituelles sur les pirates de l’informatique, s’interroge sur leurs parcours et sur la manière dont ce qui se fait dans ces lieux permettrait de « réinventer le travail ». A l’heure de la multiplication des « hackerspaces » et autres « fablabs » partout dans le monde, le sociologue s’est également attaché à reconstituer leur histoire, imprégnée d’un certain anticonformisme, qui remonte aux années 1950 aux Etats-Unis.
Pourquoi vous êtes-vous à l’origine intéressé au hacking, puis décidé de réaliser cette enquête ?
Michel Lallement : Elle est le produit d’une réflexion plus générale depuis plusieurs années. Je m’entraîne à regarder quelles sont les initiatives, les expérimentations, qui permettent (Pour lire le reste de l’article.)
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