Influences (n. fem. pluriel)
  1. Fluide provenant des astres et agissant sur la destinée humaine.
  2. Action exercée sur quelqu’un.
  3. Action exercée sur quelque chose.

Les Influences

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#Jacques de Voragine #Jacques Mesrine #Ma vie avec Mesrine #Plon

Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse

Publié le 19 octobre 2011 par

Un policier à Sylvia Jeanjacquot, compagne de Mesrine : « Ils ont tiré d’emblée parce qu’il n’était pas question qu’il puisse s’en sortir. »

Jeanjacquot.jpg Une fusillade digne de Bonnie and Clyde : vendredi 2 novembre 1979, 15h15, place de Clignancourt, à deux pas du marché aux puces, Jacques Mesrine, surnommé l’ennemi public n°1, est flingué en plein Paris. Une fusillade qui dure près d’une minute. Quatre hommes planqués derrière la bâche d’un camion qui bloque la route à la BMW de Mesrine ont ouvert le feu, sans faire de sommation, comme le confirmera, seul, Charles Pellegrini, chef de l’Office central de répression du banditisme. Les impacts inondent le pare-brise. Mesrine n’a rien vu venir. La vision est très proche de la fin du couple de gangsters dans le film d’Arthur Penn. Mesrine est entré dans la légende. Il fallait «  en finir avec l’affaire Mesrine  ». Cette «  affaire Mesrine  » agaçait Giscard, et certainement l’inquiétait. Mesrine était la personnalité la plus populaire en France en 1978.

Sylvia Jeanjacquot, la compagne de Jacques Mesrine, très gravement atteinte, témoin gênant, survit par miracle. Elle perd un œil, entre autres blessures gravissimes. Le 2 novembre est l’anniversaire de Sylvia. Des flics ne retiennent pas leur joie, scènes de liesse devant la voiture appartenant officiellement à Sylvia. Le corps ensanglanté de Jacques Mesrine est exposé pendant près d’une heure. Cet exploit médiatique était aussi une façon habile de faire taire l’affaire Boulin, qui faisait encore les gros titres la veille.

Pourquoi pas 39

Le temps passant, tout et n’importe quoi est écrit sur celui qui a probablement été amusé d’être surnommé l’ennemi public n°1, et qui en octobre 1979 en avait assez d’être l’ennemi public n°1. Il voulait partir en Italie avec sa compagne. Au fil des décennies, de Bernard Pivot à Jean-Claude Brialy, en passant par Noël Mamère plus récemment, on a entendu dire que Mesrine tuait des gens. On se demande où ces gens-là s’informent !

On lit aujourd’hui dans la presse que Mesrine avait 39 meurtres sur le dos. Pas moins. 39 vient d’une boutade lancée par Mesrine lorsqu’il est arrêté par le commissaire Broussard en 1973.

Mesrine n’avait pas de sang sur les mains. Il a tué un policier au Canada, lors d’un contrôle, c’est vrai, échange de tirs réciproques, avec Jean-Paul Mercier, crime pour lequel il n’était pas poursuivi en France. Mesrine écope, en 1977, 20 ans de QHS, pour braquages et autres méfaits, sans morts d’hommes. Procès retentissant, qui fait rire beaucoup de monde, raison de sa popularité. Le procès est suivi par la presse comme un feuilleton quotidien, où l’accusé ridiculise, avec finesse, magistrats et policiers, preuves à l’appui à ce qu’il dit. Années passant, ceux qui parlent de Mesrine recopient l’ânerie de l’autre. On lit aujourd’hui dans la presse que Mesrine avait 39 meurtres sur le dos. Pas moins. 39 vient d’une boutade lancée par Mesrine lorsqu’il est arrêté par le commissaire Broussard en 1973.

À travers la porte, les deux hommes échangent des paroles… Mesrine tardant à ouvrir… Entre nous combien tu as de crimes sur la conscience, tu peux me le dire, 10, 20 ?… Pourquoi pas 39 pendant que tu y es ! Les légendes naissent parfois d’un quiproquo. «  Le tueur aux 39 crimes  » fera la une de France-Soir en lettres grasses. Ne pas omettre que beaucoup font pas de distinction entre crime de sang et «  crime  ». Un vol à main armé est un crime, pour devoir tout expliquer.

Le cinoche s’en mêle pour le pire…

Il y avait eu déjà, en 1984, Mesrine d’André Génovès, producteur de Chabrol. Une nullité. Ridicule. Tout sonnait faux. À retenir, par contre, le film, constitué de documents, réalisé par Hervé Palud, avec le concours du journaliste de Libération Gilles Millet, Jacques Mesrine, sorti en 1984. Quatre cars de CRS stationnaient le soir de la sortie devant le cinéma de René Château, Le Hollywood Boulevard, boulevard Montmartre… comme si Mesrine allait revenir. Le ridicule ne tue pas. Mesrine avait encore la cote.

Sylvia Jeanjacquot, mental blindé depuis l’enfance, qui se décrit comme distante et froide de nature, sort de ses gonds lorsque Thomas Langmann, producteur d’Astérix, met les bouchées triples, avec Jean-François Richet pour commettre l’innommable. Mesrine l’instinct de mort. Difficile de faire pire. Le film devait à l’origine être réalisé par Barbet Schroeder. C’est pas le même étage. Richet, qui filme comme un gougnafier, ne sait faire que dans la surenchère. Vincent Cassel, que Sylvia Jeanjacquot trouve grotesque, vocifère, à longueur de film, bide à l’air. Ce qui agace et révolte profondément l’ancienne compagne de Mesrine, on la comprend, on le serait à moins. Pas besoin d’avoir connu Jacques Mesrine personnellement pour voir, quand on a épluché la presse des années 1970, que l’on est à des années lumière de toute ressemblance avec le vrai Mesrine. Ludivine Sagnier, incarnant le personnage de Sylvia Jeanjacquot, quasi-inexistant d’ailleurs, et qui avait habitué à mieux, ne trouve pas davantage grâce à ses yeux. L’actrice, dans une interview, donne son avis sur un sujet qu’elle ne connaît pas, parle de Sylvia Jeanjacquot qu’elle ne connaît pas davantage. La genèse de Ma vie avec Mesrine est née.

Ridiculiser… peut tuer

Ma Vie avec Mesrine raconte les dix-huit mois que Jacques et Sylvia ont vécus ensemble. Un amour passionné, qui aurait pu faire un beau film romantique. Cela commence par la drague patiente d’un homme déguisé en prolo, salopette à la Coluche et casquette de marin, au comptoir d’un bar américain à Pigalle, où Sylvia supervise les entraîneuses aux bouchons. Par petites touches, le récit restitue cet univers particulier.

Sylvia plaque son boulot pour suivre celui qu’elle aime. S’ensuivent l’entrée délibérée dans la clandestinité avec clôture du compte bancaire, et la cavale avec l’ennemi public n°1, fraîchement évadé de la prison de la Santé, l’Italie, l’Angleterre, la dèche, les planques passage Saint-François et rue de Clignancourt, presque sous forme de chronique («  Les gens imaginent des trucs hollywoodiens. Notre vie n’est pas facile. Il faut vraiment qu’on soit amoureux pour tenir !  »), l’achat de perruques («  Il faut qu’elles tiennent vraiment  »), avec des hauts, inédits, apportant un plus aux versions officielles connues jusqu’ici.

Quand Mesrine décide de faire une visite au juge Petit pour l’impressionner, l’expédition foire, et le complice, Nounours, balance l’adresse de la planque. En faisant les courses, Sylvia, encore inconnue, aperçoit Broussard. Elle le dit à Bruno (ils s’appellent dans leur film). Raccord de l’anecdote avec ce qu’un journal à l’époque des faits avait titré : Le Coup de la poubelle. Cela donnait dans la presse : «  j’ai vu Broussard, je sortais ma poubelle, il ne m’a pas vu, il était à deux mètres.  » Cela amuse beaucoup. Pas les flics.

Michel Schayewski, dernier ami du couple, note dans la postface du livre : «  Jacques ne détestait pas les flics plus que ça. Plus que par la haine de la police, il était animé par un désir inassouvi de faire le zazou avec les médias. Il marchait dans leur jeu et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il suffisait de pas grand-chose pour les faire marcher.  » Le Mesrine de Sylvia n’est pas celui de Richet. Généreux, plein de précautions, fin cuisinier (lapin à l’estragon, truite en gelée, rôtis…), «  fleur bleue  » à ses heures, grand seigneur dans ses actes quotidiens, il a ses humeurs, «  Jacques ne s’est pas seulement fait piéger. Il est le seul responsable de ses emportements. Il aimait tellement le registre de la provocation ! Il aimait tellement se mettre en avant !  » On se rappelle l’admiration que Gérard Lebovici portait à Mesrine pour sa façon de jouer avec les médias, à une époque où les noms de Belmondo, Audiard, Godard circulaient pour d’éventuels films. Mesrine était vivant.

L’affaire Lelièvre

L’acmé du bouquin tourne autour du kidnapping du milliardaire octogénaire, toujours vaillant, Henri Lelièvre, propriétaire louant des appartements à la limite de l’insalubrité, que Mesrine décide de kidnapper. Avec beaucoup de cran, de justesse, de retenue, Sylvia Jeanjacquot raconte la vraie version ‒ que l’on connaissait sans qu’elle fût jamais révélée ‒ autour de sa présence sur les lieux où Henri Lelièvre est retenu. Les rapports entre les deux hommes ne se déroulent pas mal.

J’ai assisté en 1982 aux assises de Paris à ce long procès, où figuraient Michel Schayewski et sa compagne, Charlie Bauer et sa femme. Le vieil homme n’avait pas de haine contre Mesrine. Il avait été longuement question à ce procès des «  repérages  » de Mesrine ‒ mot qui revient souvent, chez Jeanjacquot comme au procès ‒ des photos qu’il faisait, des notes qu’il prenait, presque comme s’il préparait un film, le président Guy Floch, décédé, le plus humain qu’on pût voir aux assises, et certainement le plus intelligent, curieux de cerner la personnalité de Mesrine, cherchait à savoir qui il était réellement. Sylvia Jeanjacquot (mise en liberté surveillée fin 1981) écrit à ce sujet : «  le président de la cour d’assises de Paris, Guy Floch, me laisse sortir, le saint homme.  » Mesrine n’avait cessé de prendre des photos de Sylvia autour de la maison où le milliardaire était retenu, et le débat s’était étendu sur l’éclosion des fleurs à des périodes déterminées, ce qui changeait d’autres procès, moins colorés.

La narratrice de Ma vie avec Mesrine apporte sa version et sa vision, l’envers d’évènements que l’on ne connaissait qu’extérieurement. D’autres silhouettes retiennent l’attention, la gardienne de la rue Belliard, le dernier domicile connu, qui a Sylvia à la bonne, ce qui jouera pour son acquittement. Jacques Derogy, journaliste à L’Express, que Mesrine avait menacé de mort depuis sa cellule à la Santé, objet d’une couverture de L’Express en 1975, vient voir Sylvia à l’hôpital, et dénonce ses conditions de détention.

Les moments précédant le procès, avec son avocat, Henri Juramy, figurent parmi le meilleur du récit. Sur son avocat parlant de Mesrine aux assises : «  Il me fait rire. J’essaie de rester sérieuse. Une autre fois, il dit : «  Il faisait comme tout le monde, il allait chercher l’argent à la banque !  » Précisons qu’à l’inverse du film de Richet, quand Mesrine «  faisait ses courses  », expression pour qualifier ses braquages, il n’entrait pas un flingue dans sa chaque main, en tirant dans tous les sens. N’est pas Tarantino qui veut. (Heureusement.)

Je connaissais, par Michel Marmin, Jusqu’au bout de la nuit, le très beau film, peu connu, réalisé par Gérard Blain, avec Anicée Alvina et Blain lui-même, tourné en 1995, à partir de l’affaire Lelièvre, pour lequel Marmin avait écrit des scènes, film dédié à Sylvia Jeanjacquot dans lequel elle apparaît d’ailleurs en avocate avec Michel Schayewski en policier. Sylvia rend un hommage brûlant à Gérard et à Marie-Hélène Blain, sa famille, les premiers à l’avoir soutenue. Le chapitre 15 «  Et pourtant je suis coupable de tout ce dont j’ai été accusée  » fait écho à Gérard Blain. «  Il ne me pose aucune question. Je pense qu’il savait.  »

L’affaire Lelièvre, côté flics, est l’objet d’un autre récit par Lucien Aimé-Blanc (autre flic important place de Clignancourt) dans La Chasse à l’homme, un des rares livres lisibles sur Mesrine, ancré sur la même période 1978-79. Mesrine y est appelé «  le grand Jacques.  »
Dès le début du livre de Sylvia Jeanjacquot, un policier de l’OCRB donne sa vision de la fusillade de Clignancourt : «  Ils ont tiré d’emblée parce qu’il n’était pas question que Mesrine puisse s’en sortir. Il était dangereux dehors, mais il l’aurait été encore plus en prison, parce qu’il aurait mis le souk dans les QHS, les fameux quartiers de haute sécurité où l’on enfermait les plus récalcitrants.  »

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25 commentaires sur “Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse

  1. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
    J aimerait dire que c était un grand monsieur la police en avais tellement peur que ils s avais qu il allait l abatre comme un chien s en sommation broussard et c est homme mérite heux aussi un jugement celui d avoir tuer un homme mais hélas couver part tout ces pourris de l élysée ils se sont données le droit ceci et pour toi Mesrine beaucoup de gens cité parle mumure voie et regarde ton film lit et à travers tout cela vraiment tu étais un grand monsieur qui avait on peut le dire quelqu’un que qui ne sera pas imiter

    1. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
      Pour ceux qui ne le sauraient pas, Mesrine n’a pas tué grand monde, c’était juste un gangster, et un bon, et c’est surtout pour ça qu’il a été assassiné, avec préméditation, par l’état. Il était apprécié par beaucoup de gens, à ridiculisé la police bon nombre de fois, justifiait ses actions dans la presse, ce qui emmerdait profondément l’état car il est bien sur inconcevable qu’un gangster puisse être quelqu’un de bien … Il ne devait surtout pas être un modèle pour d’autres, alors ils l’ont flingué. Assassinat « commandité » par l’élysée, effectué par la police donc, et ensuite couvert par la « justice » à qui on a ordonné de ne pas poursuivre les flics tueurs (béteille, à la demande de l’élysée, car seule la présidence peut faire ça), donc l’état.
      Et tous ces assassins peuvent donc vieillir tranquilles, avec la satisfaction du devoir accompli, on n’en doute pas un seul instant.
      Ils sont tous connus pourtant : giscard, broussard, balestrazzi (qui a concocté cette exécution publique, très médiatisée ensuite, tu m’étonnes, avec le précédent nommé) en tant que responsables de cet assassinat. Les tireurs, mêmes si ce sont des connards bien sur, ont fait ce qu’on les a autorisé à faire, et ils ne se sont pas gêné c’est sur. A propos, il y en a un qui est cadre chez Veolia. Une autre promue à interpol etc … l’affaire Mesrine, ou comment évoluer dans l’administration Française …
      La vraie justice peut encore être rendue, le temps n’efface rien.

  2. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
    le grand Jacques a gagner il a prit l eternite d assaut. quant a ses executeurs , commanditaire comme ceux qui ont appuyer sur la gachette evidement sans sommation il ne doivent pas toujours dormir tranquille .

  3. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
    Il n’y a pas vraiment de complot. Et disons que si il y en avait un, c’était pour la bonne cause, car Mesrine, avait dit lui même dans un enregistrement audio, qu’en cas de risques, si il avait sorti son arme, il s’en serait servi. Et je pense que le jour de la fusillade, il aurait été prêt à le faire. C’était pas monsieur tout le monde, c’était un voleur, et un assassin en plus de ça. En clair, c’était un bandit (ou truand/criminel). Il faisait peur à tout le monde, pas qu’à la justice. Les gens n’ont pas le droit de vivre dans la peur (et c’est ce que Mesrine leur faisait vivre). Et les gens qu’il s’était permis de voler, avait certainement eu peur de lui. Quelqu’un qui vole, ou le fout en taule, ok. Mais quelqu’un qui brutalise, ou tue et tue encore, on en fait quoi ? On le laisse vivre alors qu’il a bousillé des familles et des gens ? Arrêtez vos délires, je sais que les politiciens sont des ordures qui ne méritent pas leur pouvoir, mais Mesrine était un criminel dangereux et il n’était utile qu’à lui-même, faut l’avouer quand-même. Ca ne change pas la donne, Mesrine et les hommes de l’état, étaient aussi abrutis l’un que l’autre par leur connerie. Sans oublier que c’était une époque encore un assez sombre, les années 60-70. Et par ailleurs, Mesrine dans la classe populaire et à l’armée/guerre (il avait participé à la guerre d’algérie), avait du voir/vivre des choses que plus personne ou presque, ne peut voir de nos jours. Juste pour expliquer qu’à l’époque, rendre un humain sadique et/ou déséquilibré, c’était encore assez facile. De nos jours on essaye de calmer le jeu, mais en vain, ça ne change pas le fait que nous avons des délinquants bien plus jeune et bien plus débiles que ce d’avant, et que nous sommes encore gouverné par des pourris et que l’injustice existe encore pour bon nombre de citoyens malheureux et/ou malchanceux. Ca ne change pas non plus le fait que la société est diviser et que l’humain est toujours abruti par sa connerie personnelle et « endormi » par une sous-culture dite modernisé, des écrans à foison, et des médias douteux.

    1. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
      Vous dites n’importe quoi et vous ne connaissez ni le sujet ni le personnage. Toutes les attaques de Mesrine étaient ciblées et il n’attaquait pas n’importe qui. Le terme « ennemi public » est une connerie inventée par la presse, au service de l’état dans toute bonne « démocratie » qui se respecte et sert surtout à conditionner les gens pour qu’ils pensent d’une certaine manière. Il a bel et bien été assassiné avec préméditation par l’état, ne vous en déplaise, et ses assassins auraient dû faire 15 ans de prison, de giscard à broussard. Sinon ce n’est pas la peine de venir nous faire la morale sur le respect des lois. Elles s’appliquent à tous le monde ou alors à personne, sinon ça veut que la démocratie n’existe pas et que le pouvoir peut faire ce qu’il veut.
      cela s’appelle du TOTALITARISME.

      1. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
        De quel droit tu sites des noms? Tu ne sais pas ce qu’il s’est réellement passé alors reste à ta place et ne parle pas de choses que tu ne connais pas.

  4. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
    Moi j avais 12 ans quand Mr Jacques Mesrine a été assassiné à porte de Clignancourt du 2 novembre 1979 je m en rappellerais toute ma vie car c était le lendemain de mon anniversaire ( 01.11.67) et cela m avait choqué quand on a vu avait mes parents sur TF1 annonçant la mort de l ennemi public n°1 ( comment l appelait le gouvernement a l époque ) jacques Mesrine
    je pense que ce jour la , ils ont on voulu faire un exemple alors qu ils se sont trompés car aujourdhui l homme qui ont abattu de sang froid est devenu UNE LEGENDE pas un ennemi
    et moi qui est maintenant 47 ans je suis toujours fasciné et toujours une pensée pour cette homme et père de famillle a qui ont a arracher la vie
    j ai lu instint de mort et la dernière cavale de J.Mesrine quand j étais plus jeune et aussi de Mme Sylvie Jeanjacquot que j ai lu d untrait toute la nuit que je trouve passionnant et merveilleux car elle raconte ce qu’elle a vecu , le calvaire qu’elle a endurée apres l assassinat de Mesrine
    ce livre est poignant en racontant sa vie avec Jacques (bruno ) dans son livre
    je pense que si Mesrine aurait donner certains documents du juges petit a la presse , ils auraient eu des tetes du gouvernement actuel et d autres qui seraient tombés
    j adore aussi le groupe trust depuis l age de 15 ans et surtout la chanson LE MITARD écrit par Mesrine en prison
    il disait a la fin ( la seule chose que sais cest que j’suis dans une prison d’ou on ne s’évade pas ) il s avait qui allait mourir mais pour la ,plus part des gens il n est pas mort , car sa légende restera a jamais dans nos coeurs

    1. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
      Puisque la vraie justice ne sera jamais rendue, car ses assassins ont été couverts par l’état et la justice (à son service…), il ne reste plus qu’à le venger non?
      ça, c’est toujours possible.

  5. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
    faudrait peut-être arrêter les délires!
    il n’a pas mérité sa mort parce qu’il n’est pas question de mérite. Il est surtout mort comme il a vécu et c’est tout! Tout le reste est littérature.
    Et ceux qui croient en la justice sont des irresponsables.

    1. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
      Qui est irresponsable? celui qui cire les pompes d’un état totalitaire ou celui qui le dénonce? Que Mesrine meurt un jour par les armes, ok et il le voulait peut-être mais se faire fusiller par surprise dans la rue par la police, avec l’autorisation du pouvoir, et tous ces cons ensuite protégés par la justice, là c’est autre chose. La France se prétend démocratique, et commet un acte digne d »un état fasciste. En provoquant broussard en 77 à son procès, Mesrine savait très bien que ce genre de chose allait arriver et ce faisant, il a emmerdé le pouvoir une dernière fois, car il était conscient qu’il ne pourrait pas durer éternellement: il prenait de l’âge et était malade du coeur. S’il avait pu se défendre et serait mort suite à une fusillade réciproque, il n’y aurait rien eu à redire et là il serait vraiment mort comme il a vécu. Mais sa mort est un assassinat commandité et exécuté par l’état, que cela vous plaise ou non. Il n’est marqué nulle part dans la constitution, dans le droit Français que l’état à le droit de faire ça.
      L’état impose des lois et s’assoie dessus quand ça l’arrange. et puis quoi encore?
      Le commanditaire, les tueurs ainsi que ceux qui les ont protégés sont tous connus et auraient dû faire 15 ans de taule.
      Sinon ce n’est pas la peine de nous faire la morale ensuite sur la « démocratie »; Ce sont des conneries. Point.

    2. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
      Mort comme il a vécu, quelle connerie!
      S’il avait pu se défendre et riposter (et encore à 40 flics contre un seul homme …) là oui. Mais ils l’ont tout simplement fusillé par surprise, avec la bénédiction de l’élysée et ça c’est autre chose, ne vous en déplaise. C’est un assassinat et tous ces cons auraient du faire 15 ans de prison.
      Point barre. Je propose de le venger, car c’est toujours possible .

  6. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
    je suis entrain de regarder justement le film tout en lisant ce qui es ecris ici et bien je n’ai plus la meme vison des choses. je trouve honteux de massacre un homme alors qu’il n’avais pas de sang sur les mains enfin du moins pas le sang de 39 personne mais d’une. le grand Jacques gene les politiciens et l’ont descendu comme un chien pauvre politicien qui n’ont pas eu le cran de l’arrete alors l’ont tuer lors d’un guet apens orchestre par froussard qui se planquer pour ne pas prendre trop de risque.

    1. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
      c’est plus subtil que ça … Il y avait plusieurs raisons et notamment le fait qu’il était apprécié par beaucoup de gens (1er sur le sondage paris match 78), aussi parce que dans toute bonne « démocratie » (capitaliste) qui se respecte, la presse est, globalement, au service de l’état et que Mesrine se servait d’elle pour se justifier. Il rendait en fait la monnaie de sa pièce à l’état, ce qui emmerdait profondément celui-ci. Il disait par exemple que les banques étaient encore plus voleuses que lui(bien plus vrai à notre époque), a ridiculisé la police à plusieurs reprises, attaquait la justice, s’est attaqué avec raison aux QHS etc …
      Voilà principalement pourquoi l’état l’assassiné et a ensuite utilisé la « justice » pour se couvrir, en inventant spécialement pour cette occasion le concept de légitime défense permanente, qui n’existe pas dans le droit Français. Cela est bel et bien un assassinat, commandité par le pouvoir de l’époque, et ensuite couvert.
      Ce n’est pas normal du tout et le temps n’efface rien. Il est toujours possible que la vraie justice soit rendue, et pour ça il y a plusieurs manières.

  7. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
    La question qui reste en suspend dans cette affaire est : pourquoi ses assassins n’ont-ils pas fait 15 ans de prison?
    – l’elysée de l’époque, commanditaire
    – broussard, responsable du guet-apens (avec balestrazzi)
    – les 3 tireurs du camion bien sur
    Avec un tarif dégressif évidemment.
    Et les juges qui plus tard ont blanchi tout ce beau monde, à la demande du pouvoir (béteille)…
    C’est du TOTALITARISME.

    1. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
      Tout à fait d’accord. Le temps n’effaçant rien, et ses assassins étant toujours vivants, il est toujours possible de le venger, comme ça la justice aura enfin été rendue …

  8. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
    Il n’en reste pas moins que son assassinat à été «  commandité  » par l’élysée de l’époque :
    revoir les déclarations de … giscard lui même, bonnet, pellegrini, aimé-blanc, les témoins directs de cette exécution publique (non entendus par la justice, tu m’étonnes) ainsi que les tireurs mêmes, qui contredisent tous broussard.
    – actions illégales pour le localiser
    – pas de sommations
    – pas de légitime défense car il était attaché et ne pouvait donc pas riposter (il avait les 2 mains sur le volant quand ils ont tiré )
    – pas de grenades dans la sacoche.(et quand bien même, comment aurait-il fait ?)
    – armes et munitions spéciales, hors dotation dans la police et donc commandées spécialement pour l’occasion ..
    – Se procurer le magazine «  Photo  », que l’état a cherché à interdire, ou on voit le corps de Mesrine à la morgue. Ca explique sa position ainsi que la balle dans la tête, en plus, après la fusillade;
    – Ne pas oublier la balle dans la tête de Sylvia.
    – 40 flics surarmés contre un seul homme, attaché; bravo la police !
    – Ne pas oublier que l’opération a été filmée, du trottoir ainsi que de l’intérieur même du camion bâché. c’est intéressant non ?
    etc, etc
    Opération menée donc dans l’unique but de le tuer, contrairement aux déclarations du lâche broussard qui ne fait depuis 33 ans maintenant, que protéger ses hommes, lui même en tant que responsable de l’opération, mais surtout l’élysée, qui a été jusqu’à ordonner à la «  justice  » de ne pas poursuivre les tireurs (béteille…)
    C’EST DANS LE DROIT FRANCAIS CA?
    Tant que la vraie justice n’aura pas été rendue concernant son exécution préméditée, cela donnera raison justement à des gens comme Mesrine, ou plus grave encore, aux groupes radicaux d’extrême gauche, qui prétendaient que nos «  démocraties  » sont en fait TOTALITAIRES (tiens, je croyais que seuls les pays communistes l’étaient…).
    Cette affaire, et ce n’est pas lA seule, leur donne raison .

  9. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
    a la fin de la fusillade, un policier a tiré une balle dans la tête de Sylvia Jeanjacquot à bout portant pour l’achever. Cela est prouvé.
    De ne pas dire que Mesrine n’avait pas de sang sur les mains comme vous l’écrivez arrangeait la police.

    1. Jacques Mesrine, pour mémoire d’amoureuse
      je viens d’écouter le testament de Jacques Mesrine et j’ai compris que cet homme est un Monsieur, oui un monsieur . il vivra longtemps
      dans le coeur de gens qui ne sontpas dupes de nos « démocraties » qui entretiennent les inégalités sociales , l’exclusion d’office pour ceux qui ne sont pas nées dans les classes des nantis et comme disait mon oncle , volait un riche ce n’est pas voler!! cet homme est rempli
      de générosité , de sensiblité pas étonnant qu’il devait plaire , charmer , convaincre . La musique et la chanson de Piaf  » non rien de rien , je ne regrette rien  » est pour lui

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