Influences (n. fem. pluriel)
  1. Fluide provenant des astres et agissant sur la destinée humaine.
  2. Action exercée sur quelqu’un.
  3. Action exercée sur quelque chose.

Les Influences

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#Guy Debord #Ministère de la culture et de la communication #Pierre André Taguieff #Situationnisme

1 080 million d’euros pour Guy Debord

Publié le 8 février 2010 par

Avis aux amateurs : le Ministère de la culture et de la communication vient de lancer un avis de recherche de mécènes situationnistes, prêts à racheter les archives de Guy Debord, afin qu’elles ne quittent pas la France. Et le politologue Pierre-André Taguieff répond aux « debordivins » béats.

Guy Debord
Guy Debord
En 2008, l’université de Yale (Etats-Unis) s’était déclarée prête à acquérir les archives de Guy Debord (1931-1994), fondateur et animateur de 1957 à 1972 de l’Internationale Situationniste (I.S), et théoricien de « La Société du Spectacle » (Buchet-Chastel, 1967). L’Etat français avait mis son veto. Pas question que ce « trésor national » quitte le sol contre lequel il s’était rebellé. Bruno Racine, président de la BNF, opéra au classement des archives debordiennes en qualité de «  trésor national  » par un arrêté du 29 janvier 2009, ce qui était officiellement selon les termes «  une reconnaissance par l’État de ce que représente Debord dans la vie intellectuelle et artistique du siècle écoulé. » Depuis, ces archives qui doivent rejoindre le département des manuscrits de la BNF, sont toujours en attente. C’est que pour s’opposer à l’offre de Yale, il faut trouver 1,080 millions d’euros. situ.jpg Depuis un an, elles n’ont trouvé aucun acquéreur. Le Ministère de la culture et de la communication vient de publier un avis de recherche de mécènes d’entreprise dans l’édition du 4 février 2010 du Journal Officiel. Que reste t-il de Guy Debord ? En l’espèce des archives méticuleusement triées par l’écrivain lui-même, puis après son suicide, par sa veuve Alice Debord. Les saintes reliques retenues sont constituées de sa machine à écrire, de ses lunettes, de son appareil photo, et d’une petite table en bois sur laquelle il avait apposé une note manuscrite disant «  Guy Debord a écrit sur cette table La Société du spectacle en 1966 et 1967 à Paris au 169 de la rue Saint-Jacques.  » Le ministère met surtout l’accent sur l’ensemble de manuscrits et de documents s’étalant de 1950 jusqu’à la mort de Guy Debord, et notamment toutes les notes préparatoires à la rédaction de « La Société du spectacle » (1967). L’année dernière, un ancien de l’I.S lui-même, le politologue Pierre-André Taguieff, s’en était amusé dans Le Figaro, par un texte intitulé « Guy Debord se donne en spectacle ». Extrait : « La mise en spectacle de soi, du début à la fin, aura été la vérité d’une longue carrière consacrée à la critique de la société du spectacle. Ironie banale de l’histoire : comment un «  enfant terrible  » a réussi à devenir un «  monstre sacré  », au moins aux yeux des officiels de la «  culture  ». L’escroquerie du genre espiègle, celle du fondateur d’une «  Internationale  » en chambre, aura donc parfaitement réussi. »

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13 commentaires sur “1 080 million d’euros pour Guy Debord

    1. 1 080 million d’euros pour Guy Debord
      Quel nullard ce Taguieff, néo-con défenseur de la droite israélienne la plus extrême avec tous ces merdeux à la Alexandre Adler, Finkelkraut, béchamel et j’en passe… personnellement, j’avais bien aimé comment une minuscule concierge de la télé appelé Baffie avait révéler en une formule bien sentie l’inanité de ce nullard un soir sur canal +. Et tous ces cons encore bien vivants comme Schiffter, Guégan, Dantzig et autres Didier Jacob tandis qu’un juste comme Jaime Semprun vient de crever, qui plus est, dans l’indifférence générale, franchement ça fout vraiment les boules, si vous me permettez cette expression triviale.

  1. 1 080 million d’euros pour Guy Debord
    Poser oser l’arrogance, le style est de rigueur. Mais vous ne disposez, monsieur l’Anonyme (j’oubliais le pseudonyme), que de clichés dissertatoires d’enseignant besogneux. Au fait, quelles sont vos publications de référence? J’aimerais me cultiver en debordologie

    1. 1 080 million d’euros pour Guy Debord
      J’ai moqué votre gausserie de pacotille d’œuvres que vous ignorez parce que vous haïssez leur auteur comme d’autres l’adulent.

      Pour le reste, “je n’instruis pas les cons, ça les rend intelligents.”

      Et j’ai le sens des limites quand vous ne possédez même pas celui du ridicule.

      1. 1 080 million d’euros pour Guy Debord
        Vous n’avez rien à citer, sauf Wikipedia, et la misérable affaire « Botul ». Cela vous juge. Ôtez donc le voile qui masque mal votre vacuité ! Et cet esprit de sérieux de celui qui pose au cultivé ! La « culture » du debordophile hargneux, aboyant, devant sa niche. Merci de me rappeler que la vanité du premier nul venu est infinie…

        1. 1 080 million d’euros pour Guy Debord
          À ce propos, vous oubliez votre très minable billet ci-dessus. Vous avez raison. Parce que vous dégoisez des âneries dignes de votre logorrhée, je suis bien d’accord avec vous.

          J’aurai appris grâce à vous, et comment dauber sur ce qui vous est étranger et qui vous donne encore des boutons 40 ans après.

        2. 1 080 million d’euros pour Guy Debord
          Concernant vos procédés absurdes et leur pauvre résultat, une autre appréciation (que je complète), sur ce site : «  Sa nature polémiste [vaine mais sympathique], sa méchanceté acide [j’aurais plutôt écrit “ses inepties sans intérêt”, mais chacun croit ce qu’il veut, ce n’est pas à vous que je vais l’apprendre], et son venin d’écriture [idem], héritage du situationnisme [manifestement, il y a maldonne, au moins une très forte taxe sur la succession], peuvent assez souvent le conduire à une surinterprétation des faits ou des lectures [dit malpoliment, cela signifie que vous racontez en général à peu près n’importe quoi – ceci dit, je connais très mal votre production (en fait, je m’en fous), je m’abstiendrai donc d’en parler – ; et puis, il faut bien pisser de la copie].  »

          http://www.idee-jour.fr/Pierre-Andre-Taguieff-s-invite.html

          Très cher Pierre-André, je ne peux pas vous dire que vos joyeuses bouffonneries vont me manquer, elles me font bâiller depuis… bah, depuis le début en fait.

          1. 1 080 million d’euros pour Guy Debord
            Hoplan,
            Laissez tomber, ne perdez pas votre temps à prouver
            à Taguieff qu’il est  » une notable quantité d’importance nulle » et un « ignorant prétentieux » de l’I.S…Ces écrits ne sont  » qu’une fière partipation au néant de son époque » … Prétendu membre de l’I.S, »ami » du pathéthique Viénét pas assez vite exclus pour « mensonge et mesquinerie radicale dans l’intelligence et l’existence »!… Que
            faites vous à converser avec ces » résignés valets du spectacle « ; faites comme moi, refermer le dernier Céline en Pléiade et allez boire un bon coup ( face à la mer) avec vos potes  » authentiques » eux.

    2. 1 080 million d’euros pour Guy Debord
      Taguieff, « ancien de l’I.S »!… Qu’est-ce que c’est que cette connerie?… Il n’aurait meme pas pu etre portier rue Genevieve ( Les vrais situs n’employaientjamais le mot « Sainte »)… Debord l’avait dit qu’une fois disparu les petits chiens qui se mordent leur petite queue se jetteraient sur lui…. C’est fait!

  2. 1 080 million d’euros pour Guy Debord
    PAT n’a apparemment jamais particpé à l’IS mais fut un ami de Viénet.

    GD ne se donne pas en spectacle à la BNF puisqu’il est mort.

    Le concept critique de spectacle, dans La Société du spectacle et les Commentaires… (1988), est à l’opposé de la manière dont GD s’est peint ailleurs, dans In Girum… ou Panégyrique.

    Aucune ironie de l’Histoire : «  On pourra peut-être les [mes films] voir, çà ou là, après ma mort ; car chacun pourra alors faire ce raisonnement que je n’aurai plus aucune responsabilité dans l’anecdote.  »

    Quant au genre espiègle, filmer une théorie politique a été assez rare, inventer un genre cinématographique (In Girum) encore plus ; les Commentaires nécessitent un peu de culture (César, Montluc, beaucoup d’autres), ainsi que Panégyrique. Ces textes sont des créations génériques et modifient le rapport à la langue française.

    Il faut évidemment pour comprendre cela savoir lire et voir, ce que manifestement un néo-chevenemeniste égaré partout ne sait pas.

    1. 1 080 million d’euros pour Guy Debord
      J’ai eu récemment l’honneur d’être attaqué par deux butors bourdivins sur un site néo-communiste (Acrimed), l’un nommé Champagne et l’autre Maler, et je tombe ici sur l’un des innombrables insignifiants, anonymes faute de mieux, qui vivent de s’identifier avec arrogance au Dieudebord. J’en connais depuis 1969 ! Dans sa longue fin de vie, le petit maître parisien a soigneusement préparé, en rond-de-cuir sourcilleux (datations et étiquettes), ses précieux vestiges pour des expositions futures. Médiocre et vaniteux: un modèle pour les debordivins d’aujourd’hui.

      1. 1 080 million d’euros pour Guy Debord
        @ mon nouvel ami, PAT

        De l’anarcho-situationnisme au Meilleur des mondes, je comprends que vous ayez perdu et vos repères et vos nerfs. http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Andr%C3%A9_Taguieff

        Je parlais des textes (le réemploi du genre des mémoires et des traits de la littérature d’éloge, les glissements de sens grammaticaux et les diverses manières de citer dans Panégyrique) et des films (son autoportrait dans IG – le geste de l’autoportrait, hein, si jamais le personnage vous débecte).

        Je comprends que tout cela vous dépasse. Je vous envoie un dessin.

        Vos règlements de compte fantasmatiques n’intéressent que vous. Vous n’avez que le mépris dérisoire et l’incompréhension décennale – et les jeux de mots de maternelle -, vos propos ne méritent donc guère mieux qu’un prix Botul. Hélas, il vient d’être décerné.

        1. 1 080 million d’euros pour Guy Debord
          bien entendu d’accord avec vous sur l’essentiel, Hoplan, je peine à vous suivre là où vous affirmez que votre nouvel ami ne mérite guère mieux qu’un prix Botul : ce dernier en effet n’est attribué qu’à des personnes ayant été entartées ; or je doute fort, que ce Taguieff aît jamais droit à cet honneur.

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