Influences (n. fem. pluriel)
  1. Fluide provenant des astres et agissant sur la destinée humaine.
  2. Action exercée sur quelqu’un.
  3. Action exercée sur quelque chose.

Les Influences

Filtré pour vous : L'actualité politique et intellectuelle

#Communication #Eric Besson #France-Inter #Liberté d’expression #Nicolas Demorand #Philippe Val #Philippe-Joseph Salazar #Politique #Stéphane Guillon

Eric Besson et Stéphane Guillon : combien de morts sur France Inter ?

Publié le 22 mars 2010 par

La colère d’Eric Besson, ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, survenue sur France Inter, suite à la violente chronique de Stéphane Guillon, fragilise un peu plus la rédaction vis-à-vis de sa tutelle.

 » Le meilleur attaché de presse du Front National « , mais aussi « des yeux de fouine« . Dans une chronique hénaurme ( l’histoire d’Eric Besson, taupe du Front National chargé d’infiltrer le PS et l’UMP pour mieux aider Marine Le Pen à conquérir l’Elysée), Stéphane Guillon a dépeint ce lundi 22 mars sur France Inter, le ministre comme une « Mata-Hari de la politique », « antipathique« , chargeant  » un menton fuyant, et un vrai profil à la Iago » (le traitre d’Othello/Ndlr).

« Quand Eric Besson a débarqué dans le studio, il était vraiment blême« , témoigne une signature de la matinale d’information du 6h30-10h. Tandis que Bernard Guetta lisait sa chronique à l’antenne, Nicolas Demorand, l’éditorialiste Thomas Legrand et le nouveau rédacteur en chef Renaud Dély se sont ingéniés à rattraper par la manche, le ministre courroucé qui avait envisagé de déserter le studio.

La charge physique, marque de fabrique de l’extrême droite

besson_guillon.jpg S’est ensuivi un échange en direct entre Eric Besson et Nicolas Demorand. L’anchorman de France Inter a répondu en substance par le droit à la caricature et le droit à la critique du caricaturé. Mais le ministre estime qu’il s’agit d’un « match inégal » et asymétrique: derrière la bouffonnerie, Stéphane Guillon défend des thèses auxquelles un homme politique ne peut pas répondre.

Dans la journée, le PDG de Radio France, Jean-Luc Hees, sans juger sur le fond de la chronique, a présenté les excuses du groupe Radio-France à Eric Besson, regrettant sur lepoint.fr, les attaques physiques de Stéphane Guillon, « peu conformes aux valeurs du service public » et plutôt marques de fabrique de l’extrême droite.

Stéphane Guillon qui ne devrait pas faire une nouvelle saison à l’automne, n’a sans doute plus rien à perdre. La rédaction de France Inter, elle, est un peu plus remuée. Le SNJ-CGT dénonce les « menaces scandaleuses et dangereuses » d’Eric Besson « contre le droit à la caricature, contre le droit d’expression et de critique sur cette radio et contre sa rédaction sont scandaleuses et dangereuses« .

A quoi a pensé Renaud Dély, ex-directeur adjoint de la rédaction de Marianne qui prenait ce lundi 22 mars ses fonctions de rédacteur en chef de la matinale de France Inter ? Passe encore que le métier soit physiquement et psychologiquement harassant (il n’existait pas sur cette tranche horaire), et que le nouvel arrivant ait essuyé les vives critiques du SNJ-CGT d’Inter qui regrette ce recrutement extérieur par le DG de France Inter, Philippe Val. Mais l’incartade d’Eric Besson, ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, après la violente chronique de Stéphane Guillon, lui a démontré qu’il risquait de se trouver particulièrement exposé. Le printemps sera chaud.

Je m'abonne ! Partage Twitter Partage Facebook Imprimer

Laisser un commentaire

Ce site web utilise ses propres cookies et ceux de tiers pour son bon fonctionnement et à des fins d analyse. En cliquant sur le bouton Accepter, vous acceptez l utilisation de ces technologies et le traitement de vos données à ces fins. Vous pouvez consulter notre politique en matière de cookies.   
Privacidad