Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre
Publié le 1 janvier 2010 par Rédaction LI
Ce psychiatre des hôpitaux de Paris a écrit la biographie pathologique du révolutionnaire.
Dernier épisode en date, la passe d’armes en octobre 2009 au Conseil de Paris.
Faut-t-il baptiser une nouvelle rue de la capitale du nom de Robespierre (qui a déjà droit à sa station de métro) ? Le maire, une partie des conseillers de gauche et des Verts et toute l’UMP ont repoussé cette proposition défendue mordicus par Georges Sarre, Michel Charzat et quelques élus écologistes. Sur son site, le Club des jacobins a salué la tentative de réhabilitation robespierriste. On croyait Robespierre dépassionné au XXIe siècle. Certes, la vénérable société d’études robespierristes de la Sorbonne (reconnue d’utilité publique depuis 1935) a fêté ses 100 ans en 2006. Mais les derniers grands combats de réhabilitation par des historiens robespierristes remontent aux commémorations de la Révolution en 1989.
Après Robespierre, Pol Pot
Une psychohistoire de Robespierre suffit-elle à expliquer à elle toute seule la révolution, et la séquence de la Terreur ? « L’histoire de la révolution française a été fossilisée par les universitaires robespierristes. Or, je pense, même si c’est passé de mode, que l’étude des ressorts psychologiques et des profils psychiatriques constitue un élément aussi important et dynamique en histoire que le cours du blé, le contexte social ou la météorologie. »
Pour l’auteur, le fantôme de la révolution française n’est pas près de se dissiper. « Que l’on ne se fasse pas d’illusion, les « robespierrots » sont près à ressortir demain matin, affirme Jean Artarit. Il y a dix ans, visitant Angkor, mon guide, un ancien Khmer rouge, m’a dit : « Le Cambodge, c’est la faute à Robespierre »… Je suis d’ailleurs en train de réaliser la biographie psychanalytique de Pol Pot. »
7 commentaires sur “Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre”
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Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre
et heureusement il n’a pas eu de descendance(biologique)!!Qu’en fut-il de la nature de sa relation avec St-Just,le bel Archange de la Terreur ,jaloux du beau Camille Desmoulins ,son rival???(et ancien condisciple de Robespierre…)eh,eh …
Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre
(à transmettre si possible). Salut Artarit, par dessus le demi-siècle passé depuis nos jubilatoires rencontres politiques festives et voyageuses, je suis heureux de te croiser. Je retrouve au lu de ces résumés un esprit vaillant et incisif se moquant des modes et suis heureux de voir que ta double culture ‘vendéenne », comme la mienne d’ailleurs, (nous avons chacun en nous un bleu et un blanc) l’a emporté dans un savoir d’ambivalence et néanmoins de lucidité (Une guerre civile çà suffit. Il faut savoir reconnaître les fous à temps avant de leur abandonner le pouvoir). Nos anciennes et juvéniles complaisances pour une révolution sans ambivalence n’ont ainsi pas nui à une position résolument antitotalitaire élargie qui était te concernant, et alors plus que moi, déjà présente dans ton antistalinisme.
Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre
Ce court extrait de texte joue peut être en défaveur du livre. Car il montre que l’auteur commet une grave erreur épistémoligique : dissoudre la nouveauté politique par l’autorité d’un diagnostic psy. En langage courant, cest ce que l’on appelle du comérage. Il ne peut en être ainsi pour ce livre. car, s’il fallait se débarrasser de tous ce que les « fous » ont produit (en science, en philosophie, en art, etc..), que resterait-il dans la culture ? la Critique doit porter sur l’analyse de l’oeuvre. Freud lui-même relevait la prétention (et son échec) de la psychanalyse de l’art. toujours est-il, l’auteur devrait reprendre ce texte publicitaire afin de montrer que son analyse est sérieuse et ne relève pas d’une nostalgie de chouan. défendez vous monsieur Artarit, ne laissez d’autres suggerer que vous psychanalyser les morts et de surcroît que votre analyse se fonde sur la logique de l’inconscient.
Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre
Qu’il est agréable et rassurant de voir des personalités reconnues telles que Jean Artarit mettre leur sagacité et leur savoir-faire au service de la vérité qui est si complexe. Il est trés courageux de sa part de pouvoir à contre-courant afficher ses idées et le résultat de sa recherche malgré les idées toutes faites et tant de fois répétées. Peut-on en effet sans refléchir prendre conscience que notre grand homme de la révolution est un pur et un dur : dur au point de regarder couler le sang de son peuple (un peu mêlé mais si peu, si on fait le décompte des morts et des procès de Fouqué-Tinville, avec celui des aristos et des prêtres tous des « fanatiques » c’est si évident) jusqu’à ce qu’il passe lui aussi à la guillotine avec ses amis victime de… de quoi au fait : de son passé, de son intrangigeance, de sa folie peut-être? Le public ignore il me semble que l’on peut être un homme célèbre et avoir quelques traits psychologiques bien connus.
Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre
C’est bien triste de voir ainsi souillée la mémoire de Robespierre, lui qui a fait cette révolution nous héritons aujourd’hui.
Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre
Monsieur Artarit,Bien que le cours du blé, le contexte social, etc. ne soient pas plus importants à vos yeux que les ressorts psychologiques qui découlent sans doute, pour vous, de dieu le père, je vous ferais remarquer qu’en ce qui concerne l’entretien de la mémoire de Maximilien à Paris, la géographie a quelque intérêt: ainsi, la station de métro que vous citez est sur Montreuil, pas sur le territoire de la capitale. Son nom a été donné avant la guerre sur la proposition de Jacques Duclos. Mais réflexion faite ce n’était pas plus mal: Robespierre se trouvait ainsi avec les siens et non dans un quartier (Rue St-Honoré) où des femmes richement parées, revenues en France dans les fougons de l’Etranger, l’avaient, le 10 thermidor, accompagné à la mort de leurs indécentes et hystériques vociférations.(Cf Stéfan-Pol)
Jean Artarit, le psychanalyste de Robespierre
On plaint les malades qui tombent dans les pattes à ce zozo.
Avant de s’occuper de donner ou de refuser des rues à Robespierre (parallèle à la rue Bonaparte ou perpendiculaire à la rue Lafayette peut-être ?) les hôpitaux de la Ville de Paris feraient mieux de commencer par ne pas engager des malades pour soigner leurs concitoyens.
Ce serait un bon début : chacun chez soi, que les vaches, etc. Les historiens à leur affaire et les Diafoirus à leurs clystères.