Comment une traductrice transforme une historienne en odieuse raciste
Publié le 15 octobre 2010 par Les Influences
Il était une fois un livre intitulé « Reines d’Afrique et héroïnes de la diaspora noire » dont l’histoire commença sous de très bons auspices. Son auteur, Sylvia Serbin, journaliste, historienne et écrivain, avait consigné pendant de nombreuses années une documentation importante pour donner naissance au premier ouvrage écrit sur des femmes noires en tant
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3 commentaires sur “Comment une traductrice transforme une historienne en odieuse raciste”
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Comment une traductrice transforme une historienne en odieuse raciste
C’est révoltant !
Comment une traductrice transforme une historienne en odieuse raciste
Il faut donc que Sylvia Serbin fasse un livre sur cette manipulation.
Comment une traductrice transforme une historienne en odieuse raciste
Pensez-vous vraiment que le récit de cette manipulation intéressera le public en France? Jusqu’ici aucun média n’a accepté de parler de cette scandaleuse affaire, à part le site “les Influences”. Une affaire qui a pourtant donné lieu à une jurisprudence discriminatoire cautionnant la contrefaçon raciste et révisionniste d’une contribution à vocation scientifique, les tribunaux n’ayant rien trouvé à redire au fait que mon livre ait été entièrement réécrit, transformé et tronqué, que mes idées aient été dénaturées, que des clichés à caractère raciste qualifiant des Africains de cannibales y aient été introduits, et que des dates, des faits, des noms ont été supprimés ou modifiés dans une démarche révisionniste visant à discréditer ce travail de recherches historiques.
De plus, après avoir nié tout au long du procès qu’il y ait eu contrefaçon, et affirmé que la version allemande est fidèle à l’original, mon éditeur, fort du soutien des tribunaux, déclare maintenant dans cet article – et je l’ai découvert avec stupéfaction – que des transformations ont bien été apportées à mon texte “parce que la traductrice aurait été emportée par son élan”…. Ainsi, pour lui, ce n’est pas bien grave qu’on me fasse endosser la paternité d’un produit douteux que je n’ai pas écrit. Et c’est donc cette “éthique” qu’a choisi de soutenir la Justice française qui a systématiquement ignoré les arguments sur la violation de ma propriété intellectuelle et de mon droit moral. On est en droit de se demander si de telles dérives auraient été admises s’il s’était agi d’un auteur européen.
Enfin, après avoir déclaré pendant la première année de la procédure, et notamment en 1ere instance, que je n’avais pas réagi à l’envoi du manuscrit allemand et que, prenant mon silence pour un assentiment, il l’avait fait publier, l’éditeur Sépia a ensuite assuré avec le même aplomb que j’aurais donné mon accord verbal à cette publication. La raison de ce changement de version? Son partenaire allemand venait de faire état d’un email, jusqu’alors dissimulé, où mon éditeur indiquait: ” Mme Serbin semble satisfaite de la traduction. Vous pouvez en conséquence l’imprimer”. Et ce nouveau scénario ne troublera pas davantage les magistrats qui, curieusement, n’ont pas eu un regard pour les textes du document de comparaison entre l’ouvrage français et sa prétendue traduction; document démontrant parfaitement une altération totale de l’oeuvre originale par la version allemande.
Maintenant, grâce à cette jurisprudence d’exception qui m’a été appliquée, une brèche vient d’être ouverte dans la protection des œuvres de l’esprit.
Vous pensez vraiment qu’un tel exemple de régression du droit à l’encontre d’une citoyenne française (noire) interpellera nos concitoyens ?
L’auteure flouée et bafouée.