Caryl Chessman, le ruban noir de l’écriture
Publié le 28 août 2011 par Les Influences
Ses livres ont été des succès phénoménaux dans les années cinquante, mais son histoire reste encore un tabou pour Hollywood.
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12 commentaires sur “Caryl Chessman, le ruban noir de l’écriture”
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Caryl Chessman, le ruban noir de l’écriture
Je suis pour la peine de mort !
MAIS… À l’unique condition que l’on soit bien certain de tenir le bon coupable !
Sinon… emprisonnement jusqu’à preuve du contraire (???)
Caryl Chessman, le ruban noir de l’écriture
Et c’est là que ça foire!
“Pull over rouge”, “Patrick Dills”, et autres innocents!
Caryl Chessman, le ruban noir de l’écriture
Mais Monsieur,
il me semble que j’ai écrit “des preuves d’abord !” avant de “griller” un condamné à mort !
Pas de chaise électrique avant que l’on soit bien sur que…
“C’EST BIEN LUI QUI A VIOLÉ ET TUÉ LA GOSSE…”
Sinon “mise en cage” tant qu’on est pas sur…
Caryl Chessman, le ruban noir de l’écriture
En 1960, j’avais 11 ans ; effectivement cette affaire, pour le souvenir qu’il m’en reste fut une affaire judicaire très longue et pénible. Une chose m’est restée en mémoire sauf erreur de ma part, il avait été dit à l’époque que le condamné laissait une lettre à n’ouvrir que dans 20, 30 ou 40 ans après sa mort. Qu’en est-il à ce sujet ? ma mémoire est-elle bonne ou me fait-elle défaut ? Qui peut me répondre à ce sujet, et dans l’affirmative savez-vous ce qu’est devenue cette lettre.
Merci
Caryl Chessman, le ruban noir de l’écriture
En fin de compte, sa nemesis fut probablement sa vendetta profondément enracinée à l’égard de l’état de Californie et sa détermination à faire payer l’état à chaque étape de son calvaire. Il fut aussi perdu par son entêtement lorsqu’il s’agit de fournir des preuves qu’il n’était pas le Red Light Bandit. En effet, à la fin de The Face of Justice, alors que nous sommes en 1957 et que la mort le menace (il obtint un sursis à la dernière seconde, qui dura jusqu’en 1960) Chessman assurait qu’il avait “préparé un paquet très gros et d’un genre très particulier, que j’ai déposé où il ne pourrait être découvert, subtilisé ou détruit cotre ma volonté. Il contient les preuves irréfutables que je ne suis pas le Red Light Bandit. En outre, un document révèle les noms et identifie les véritables Red Light Bandits (avec un ‘s’) car en réalité, ils étaient deux… “. Il conclut : “comment est-il possible que la police ait commis l”erreur’ d’accuser un innocent d’être le tristement célèbre Red Light Bandit? Cela se trouve aussi dans la boîte de Pandore que j’ai préparée. Tout ce que je peux dire, c’est ceci : la vérité, étayée par des faits, ne risque pas de redorer le blason entaché de boue et de sang de la Californie.”
Caryl Chessman, le ruban noir de l’écriture
la lecture du livre de Chessman à 15 ou 16 ans m’avait fait douter de l’utilité de la peine de mort. Mr Badinter est passé par là. La relecture de ce livre 50 ans plus tard me conforte dans mes idées, et m’amène a remercier Mr Badinter.
Caryl Chessman, le ruban noir de l’écriture
Caryl Chessman était un malade mental qui a fait souffrir toutes les personnes qui l’ont approché.Il a vécu dans le déni de ses méfaits,dans le refus de l’autorité,il a meme fait exploser la justice.Qu’en pensent ses victimes? Celles qui sont encore là,ou en état de penser.
Il n’était pas un monsieur avec un grand M,car cela n’existe pas.Grace à ses ouvrages,à la façon dont ils sont présentés,il se met à nouveau en valeur sans aucune remise en question personnelle.
Je pense que pour le lecteur,cela devrait etre clairement signalé,ses livres ne sont pas à mettre entre toutes les mains sans explicitations.
Se questionner sur le fait que ce sujet soit tabou ou non me choque,l’important serait surtout la façon dont il est traité.
Cet homme ne méritait pas la mort,mais des soins certainement.
Caryl Chessman, le ruban noir de l’écriture
Monsieur Caryl Chessman n’est pas le bandit à la lumière rouge, pas plus que le pull over rouge n’appartenait à Monsieur Christian Ranucci
Ils était tous comme les coupables innocents des
faits qu’ils leurs étaient reprochés
au mauvais endroit au mauvais moment.
Mais le plus triste dans ces jugements, c’est que
la Justice ne leur a été rendue que par des procès
incomplets, constellés d’erreurs, avec des aveux pour certains extorqués sous une pression psychologique inhumaine.
Alors de grâce Madame, prenez un peu de recul
lisez les quatre livres de Caryl Chessman
consultez les archives et vous verrez, comme le disait Monsieur Nicolas Peyrac, le doute subsiste encore.
Si je me suis permis de répondre à votre commentaire, c’est que par le passé, j’ai été condamné à tord des faits qui m’avaient été reprochés. On garde à vie cette rancoeur au fond de soi, surtout lorsque l’on connait le vrai coupable, et que celui ci ne sait jamais dénoncé
Aléas judiciaire.
Caryl Chessman, le ruban noir de l’écriture
Bonjour,
Ce qui nuit à l’humanité, c’est son ignorance.
Monsieur Chessman en avait bien conscience.
De tout coeur avec vous Monsieur.
Christine
Caryl Chessman, le ruban noir de l’écriture
Comment le sais-tu que Caryl Chesmann n’était pas le bandit à la lumière rouge (???)
Fréquentais-tu la pègre de la “Côte Ouest” des USA à Los Angeles en 1948 (???)
Pfff… T’es un sacré vieux bonhomme, alors…
Caryl Chessman, le ruban noir de l’écriture
Lis le bouquin de Bouladou sur l’affaire Ranucci !
Caryl Chessman, le ruban noir de l’écriture
Il méritait tout simplement une Très longue peine de prison (pas moins de 30 ans) si toutefois il était vraiment coupable (il l’était probablement, puisqu’il n’y eu plus de crime du bandit à la lanterne rouge après l’arrestation de ce Chessman…)
Mais SURTOUT, il méritait qu’on l’oublie (interdiction d’écrire des livres) !!!