Malaparte cinéaste
Publié le 23 avril 2012 par Les Influences
Le Christ Interdit, l'unique film de l'écrivain Curzio Malaparte, revient en dvd
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9 commentaires sur “Malaparte cinéaste”
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Malaparte cinéaste
Passionnante mise au point, à la fois historique, esthétique et critique ; elle donne envie de redécouvrir ce film rare, oublié, qui était introuvable.
Autre cinéaste d’un seul film mais ayant l’air d’avoir filmé toute sa vie : Leonard Kastle (LES TUEURS DE LA LUNE DE MIEL)…
Je suis content qu’Influences offre enfin à Mathis l’occasion de chroniquer / critiquer – écrire sur un film, et plus seulement (ne pas prendre ce “seulement” comme qualitativement limitatif, naturellement : il n’a pas d’autre sens que quantitatif ) sur des livres. Une autre facette de son talent nous est disponible à nouveau, de la sorte !
PS : 1 coquille plastique (2 fois la même capture de générique) et 1 coquille qui n’en est peut-être pas une (“erre” au lieu de “air” d’écureuil, concernant l’actrice Anna-Maria Ferrero ? )car elle peut errer et [avoir la] légèreté d’un écureuil…
PS2 Cela va sans dire mais l’absence de VF concernant un titre semblable laisse penser qu’il n’a été distribué qu’en VOSTF en circuit Art et essais, qu’aucune VF n’existe donc et qu’il est inutile de la regretter ?
Malaparte cinéaste
Non,cher Francis, erre n’est pas une coquille, bien au contraire, mais un mot que j’aime particulièrement (démarche).
Qui n’est plus usité. Mais je l’utilise régulièrement depuis Maryan L. Et surtout pour elle. J’avais écrit L. (ce qui nous renvoyait à Romain Goupil et son très beau film Lettre pour L je crois… mais je m’égare).
J’ai oublié le reste de la question, donc à suivre.
Malaparte cinéaste
Oui, il y a eu une vf puisque Chateau l’a édité en vhs. (en vf ! à l’époque il n’y avait pas le choix des 2 versions).
Je pense que lorsqu’il passait à la TV dans les années 1960 (il a fait la couverture de différentes revues de télé à des années d’écart) il devait être en vf.
Il est sorti à l’Impérial, qui, en principe, ne présentait que des vf.
Autre salle en vo inconnue, n’ayant pas tous les programmes, mais le film a fait une très brève exclusivité. Impérial dernière trace.
Malaparte cinéaste
Je ne vois pas de “coquille plastique”.
Il n’y a pas deux fois la même capture du générique.
Malaparte cinéaste
En effet…. au temps pour moi concernant les deux captures du générique qui sont en effet différentes : observées trop vite !
Merci pour la précision stylistique sur “erre” qui m’intéresse et aussi pour celle sur la VF d’époque que l’édition DVD aurait dû présenter… enfin je sais qu’il arrive que les VF d’époque soient dures à retrouver, voire impossibles à retrouver.
La qualité transversale de l’homme Malaparte et de l’oeuvre (réalisme, symbolisme, baroque, futurisme, surréalisme : tout le XXe siècle) est frappante lorsqu’on lit l’article, telle que symbolisée par la villa du MEPRIS, en effet point plastique nodal du Godard, absolument. Point nodal dont j’ignorais l’origine !
Malaparte cinéaste
Vrai que la présence de la VF d’époque aurait été également appréciée, d’autant qu’Alain Cuny, seul acteur français du film, a dû se doubler lui-même.
Pour la villa de Malaparte, conçue par Malaparte, et construite en 1937, elle n’est accessible que par la mer ou après 40 minutes de marche par la terre.
On n’en voit qu’une petite partie dans “Le Mépris”.
Il y a de belles photos de Roger Vailland (sur internet) ancien résistant et communiste, avec sa compagne en 1950 invité par Malaparte sur la terrasse.
Malaparte cinéaste
J’ai relu tout ce qui concerne LE MEPRIS dans la monographie de Collet sur JEAN-LUC GODARD, éd. Pierre Seghers, coll. Cinéma d’aujourd’hui, Paris 1963 et.. Collet semble absolument ignorer – sauf omission de ma part mais je crois avoir bien relu tout ce qui s’y rapportait ? – la nature de la villa. Il se contente d’indiquer que le tournage a eu lieu “à Rome et Capri” dans la fiche technique détaillée du MEPRIS.
Il y a pourtant un extrait du découpage du MEPRIS dans la monographie, prouvant que Godard avait collaboré d’une manière assez poussée à la monographie.
Godard ne lui avait donc pas tout dit – peut-on tout dire, d’ailleurs, sur quoi que ce soit ? – conservant alors certains secrets, certaines références non-dites : celle-là en serait une, à l’époque celée par Godar à son premier commentateur livresque.
Elle irait assez, à la réflexion et rétrospectivement et à la lumière apportée par l’article de Mathis, dans le sens d’Antoine de Baecque concernant la jeunesse de Godard et les références politiques “Hussards” de la Nouvelle Vague
Cf. ma recension du livre d’Antoine de Baecque L’HISTOIRE-CINEMA, éd. Gallimard, NRF coll. Bibliothèque illustrée des Histoires, Paris 2008 et de son chapitre concernant la Nouvelle Vague française ici :
http://www.juanasensio.com/archive/2008/12/07/antoine-de-baecque-et-l-ontologie-historiale-du-cinema-par-f.html
Malaparte cinéaste
corrigendum à mon commentaire précédent :
Il faut lire : A. de Baecque, L’HISTOIRE-CAMERA, éd. Gallimard, NRF, Bibliothèque illustrée des Histoires, Paris 2008.
Malaparte cinéaste
Je crois Godard être assez secret. Il laisse dire, souvent. C’est une marque d’humour, secrète… (que je partage assez).
A l’époque de la première publication du livre de J. Collet (je crois le premier sur JLG, sf erreur) le tournage sur le lieu même où vécut Malaparte était bcp moins connu qu’aujourd’hui (où le nombre de livres sur Godard ne se comptent plus)… mais pourquoi serait-il allé le dire !
Cela reste à l’image de ses films. Avec leur part de mystère… ce silence est séduisant.